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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 21:07

Ces dernières semaines sont chargées en informations diverses qui intéressent aussi les Saint-Cyriens et vous ne m’en voudrez pas trop, j’espère, de faire une petite sélection que certains qualifieront, avec raison sans doute, de partisane. Je ne vais pas évoquer « la retraite », thème à la mode et mot que je n’ai pas appris à aimer avant et pendant ma période de service sous les armes.

Des morceaux choisis d’un rapport de la Cour de Comptes ont été divulgués ces dernières semaines dans la presse. A leur lecture on comprend que le Service de Santé des Armées est trop cher et pas assez efficace et que les Britanniques (qu’est qu’on leur fait dire ?!) avaient bien fait de tout externaliser. Je me permets de vous donner mon avis pour avoir eu une proximité personnelle avec les opérations. Le Service de Santé des Armées est une institution indispensable dans la chaîne de soutien de nos hommes en zone de combat et dans les hôpitaux des armées en France. Depuis la guerre du Golfe le soutien santé s’est adapté totalement aux forces au contact et ceci à un véritable niveau d’excellence. C’est sa mission principale, qui n’est pas de soigner une population civile plus âgée pour ne pas dire vieillissante sur les arrières, même si il y contribue bien entendu aussi. J’étais consterné de lire les extraits de ce rapport et je souhaite vivement les avoir mal interprétés. L’actualité étant ce qu’elle est je salue la mémoire de l’adjudant-chef Thibault Miloche, infirmier de classe supérieure, mortellement blessé au combat en Afghanistan, le 15 octobre, lors de l’héliportage de sa section du 126 ème RI.

L’information, dans la réserve habituelle, me permet de parler aussi de l’armée de Terre ou servent de nombreux camarades, très jeunes, jeunes et moins jeunes... A écouter des chefs « qui savent de quoi ils parlent » vous seriez, sans doute, mécontents de savoir que la part de budget de la défense consacrée à l’armée de Terre n’atteint pas 20% ! C’est-à-dire moins que la moyenne de la décennie précédente ! Et pourtant il apparaît clairement que celle-ci est engagée à un niveau sans équivalent ! Aux hommes politiques le droit de décider, sans oublier de respecter leurs engagements, mais le citoyen averti a le devoir de s’étonner et de le faire savoir ! Certes nous ne sommes plus en « 14 » avec nos 2.000 bataillons d’infanterie, il n’en reste plus maintenant que 20 ! Ou pour illustrer, avec un peu d’humour noir, « on peut encore faire une haie de fantassins entre la porte Maillot et la porte de la Villette là où on pouvait en faire une entre Paris et Nice ! ».

L’information c’est aussi que le recrutement direct à l’ESM de Saint-Cyr va diminuer à 140 ou 130 places par an pour l’armée de Terre. C’est logique quand on constate la contraction des armées, pour autant faut-il s’en réjouir, je ne le pense pas.

Ayons aussi en tête que nos camarades commandent dans un moment difficile les 112.000 terriens de 2010 : cette année plus de 30.000 soldats sont partis en opérations extérieures pour six ou quatre mois, 30.000 ont changé de garnison, en partie en conséquence des suppressions ordonnées dans le dispositif en France et outre-mer, 17.000 ont quitté définitivement l’uniforme tandis que 14.000 ont été recrutés !

Toujours selon les mêmes sources « les soldats en opérations sont excellents ». Cette information est plusieurs fois recoupée. Elle est bonne à entendre et à répéter par les temps qui courent. C’est une fierté à partager.

 

Pensons aussi aux gendarmes qui effectuent aussi cette année une grande mutation qui n’a rien de facile dans un contexte délicat.

 

Enfin, l’information c’est aussi vous dire que la Saint-Cyrienne change son site internet qui a bien servi cette dernière décennie. Après une réflexion de plusieurs années et l’engagement déterminant d’une très petite équipe, que je remercie vivement à cette occasion, le site nouveau est arrivé. Outre le portail traditionnel il veut offrir de l’information à tous et des services ou facilités supplémentaires aux adhérents, aux délégués et secrétaires de promotion et aussi qu’à l’équipe du Siège. Il va monter en puissance pour atteindre un premier palier au moment de son inauguration, le 2 décembre 2010. Soyez curieux et sans doute indulgents. Adhérents soyez actifs sur votre site, autres lecteurs n’hésitez pas à nous laisser vos commentaires, critiques, peut-être, mais non polémiques. Ce nouveau site répond à l’adresse habituelle www.saint-cyr.org; il vous attend pour un premier coup d’œil.

 

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 22:06

En ce mois de novembre, afin d'amplifier ce rendez vous du souvenir par une participation accrue des citoyens bourcains, nous avons programmé, au comité du SOUVENIR FRANCAIS de BLV, plusieurs manifestations:
-le mardi 2 novembre à 18h30 en l'église St Pierre paroisse St-Jalle, messe des défunts et de toutes celles, tous ceux qui sont morts pour la France ou en mission dans les divers conflits, présence du drapeau.
-le dimanche 7 novembre à 10h30 office religieux avancé du 11 novembre en l'église St Pierre, présence du drapeau accompagné d'enfants qui vont déposer au pied de l'autel 4 lanternes de 8 bougies "les Flammes de l'Espoir"
-le mardi 9 novembre à 14h15, au monument aux morts, opération "les Flammes de l'Espoir" avec à ce jour plus de 150 élèves et enseignants des écoles élémentaires de BLV, suivi d'une cérémonie au carré militaire cimetière Gay Lussac où les jeunes déposeront des fleurs au pied des 60emblèmes.
- le jeudi 11 novembre à 11h15 au monument aux morts, cérémonie de l'Armistice avec à nos cotés une délégation d'élèves, de collègiens et professeurs des etablissements scolaires de la commune.Les jeunes seront actifs, au monument dépôt des lanternes et de la gerbe du SF.
Ces actions du SF proposent d'offrir à chaque habitant et scolaire la possibilité de participer au devoir de mémoire.

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 06:33

Encore un poème à méditer, il est d'actualité et a été écrit par le sergent ????

 

Poème d’un soldat de France

   
Sans hâte dans la nuit sombre, un soldat avance,
Seul le bruit de ses pas perce le long silence.
C’est la garde, et sous l’œil des étoiles amies,
L’ombre veille au repos du camp tout endormi.
   
En marchant dans le sable il songe à la bataille
Qui l’a fait ce matin enfant de la mitraille.
Ce baptême du feu, il l’a tant attendu!
A son intense appel la poudre a répondu.
   
Sous l’orage, en soldat, il a su se dresser
Et narguer de la Mort le présent empressé.
L’ennemi a ployé au vent de sa ferveur,
Et de la Faucheuse il a reçu les faveurs.
   
Lorsque le choc passé, il a levé la tête,
Il s’est vu seul debout, défiant la tempête;
A son côté, gisant, un cadavre endormi:
Comme en rêve il a vu le corps de son ami…
   
Il s’est précipité, refusant l’évidence,
Le cœur emballé dans une folle cadence;
Voyant son camarade étendu dans la plaine,
Il s’est soudain figé, abruti par la peine.
   
« La mort, c’était donc ça! » murmurait sa douleur,
« Un frère de combat tombé au Champ d’Honneur! »
Cruel enseignement pour un enfant du feu,
Qui quêtait sans y croire un destin plus heureux!
   
La révolte soudain prit corps en son esprit,
Vainqueur sans coup férir de son cœur tout épris;
La France était blessée par la mort d’un héros,
Pendant qu’en son pays on brûlait son drapeau!
   
Ce blason bien-aimé, brodé sur son treillis,
Sur son propre sol était tant souillé, haï!
Qui méritait la mort? Son frère ou bien le traître
Qui d’un pays d’accueil se prétendait le maître?
   
« Pourquoi fais-je la guerre en ces contrées lointaines
Quand la France en sa terre endure tant de haine?
Ce combat sans merci que je mène en errance,
Ce combat sans merci s’achèvera en France! »
   
Sans hâte dans la nuit, un soldat sombre avance,
Seul le bruit de ses pas perce le long silence;
Les yeux secs, un soldat serre fort son fusil,
Et continue sa ronde, le cœur endurci…
   

   Sergent P.

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 14:11

 

Hommage rendu au colonel Willy CHAVE par le général de corps d'armée Denis SERPOLLET au cours des obsèques qui se sont déroulées à la cathédrale de Valence.

 

 

Aujourd’hui, au-delà de l’émotion générale ressentie par tous, l’ensemble du monde combattant de la Drôme est en deuil, quels que soient l’origine, le statut ou l’âge de chacun de ses membres, car l’une de ses figures les plus emblématiques, le colonel Willy CHAVE, vient de nous quitter à l’âge de 85 ans, après une vie particulièrement intense et bien remplie, au service, pour une grande part, de notre patrie et de ses concitoyens.

André PETIT, le président des FFI de la Drôme, saura, mieux que moi, vous parler de manière plus intime de son ami et de son compagnon de combat. Mais, dans un premier temps, permettez-moi, en tant que représentant de l’Ordre national de la Légion d’Honneur, de rendre hommage au colonel Willy CHAVE en retraçant devant vous les grands moments de la vie de ce grand soldat, Grand Officier de la Légion d’Honneur.

Cette vie peut se résumer en trois périodes, inégales dans leur durée, mais toutes vécues avec la même intensité, la même volonté d’aboutir et le même courage.

*

*       *

La première période est celle de la guerre de 39-45 et de la Résistance. Période déterminante pour le jeune Willy CHAVE, car c’est là que va se révéler ce caractère exceptionnel. Né le 9 mai 1925, à Portes lès Valence, dans une famille de cheminots, Willy CHAVE  n'est en effet encore qu’un gamin à la déclaration de guerre. Mais, voisin de la famille LADET et encouragé par son père René qui lui dit « Mon petit, il faut y aller » « le devoir est là », il comprend vite où son destin l’appelle et rejoint la Résistance, en février 1943, à l'âge de 17 ans, au sein du corps franc René LADET, dit « Jeannot », son copain du quartier des Chalets à peine plus âgé que lui. Dans cette unité, « Georges », son nom de guerre, participera notamment à une quarantaine de sabotages de voies ferrées, à la destruction de matériels utilisés par l'occupant et surtout, au déraillement de trois trains de permissionnaires allemands transportant des soldats et du matériel de guerre.

Puis, vinrent les combats de la Libération où, à partir du 6 juin 1944, le corps franc LADET fut rattaché au régiment des FFI de la Drôme pour devenir la 8°compagnie, commandée par René LADET. Willy CHAVE est nommé chef de la 1°section avec le grade de sous-lieutenant FFI. Installée au plateau Marquet à Combovin, la section du sous-lieutenant CHAVE participe à de nombreux combats et, notamment, au sein de la compagnie KIRSCH,  à la Libération de Valence le 31 août 1944.

Si la brillante citation obtenue par Willy CHAVE, avec attribution de la croix de guerre 39/45, lors des opérations des 23 et 24 juillet 1944 à Combovin, le présente comme, je cite « jeune officier, modèle de calme et de courage », je ne peux m’empêcher de vous lire celle obtenue, le 4 avril 1944, c'est-à-dire avant le débarquement et la mobilisation du Vercors, qui illustre encore mieux son comportement et son état d’esprit : « Jeune officier, modèle de cran et de sang-froid, s’est signalé par son courage et son mordant au cours de nombreuses opérations de guerre contre l’ennemi. Et, notamment, le 4 avril 1944 sur la route de Romans à Saint Jean en Royans, chargé de protéger avec trois de ses camarades, un camion conduisant au maquis douze nouvelles recrues, est tombé dans une embuscade tendue par un ennemi supérieur en nombre et fortement armé. Après un combat où l’ennemi eût deux tués, a réussi à évacuer les recrues et ramener le camion au maquis. ». Cran et sang-froid, courage et mordant au combat, tout est déjà dit sur ce soldat d’élite et sur l’officier exemplaire qu’il est en train de devenir.

Après la Libération, la compagnie est intégrée au régiment de la Drôme, puis ensuite au 159e RIA, participant aux opérations sur le front des Alpes, notamment en Maurienne et en Alsace... Le 8 mai 1945, jour de la victoire, trouvera les volontaires Drômois du 15.9 à Suze, dans le Val d’Aoste en Italie, et Willy CHAVE connaîtra, ultime récompense, l'occupation de l’Autriche jusqu’en 1946.

*

*       *

Commence alors pour Willy CHAVE une deuxième période de sa vie, celle de soldat de métier au service de son pays. Devenu sous-lieutenant d'active après une formation à l'Ecole Militaire d’Aix en Provence de mai à novembre 1946, il effectue deux séjours en Indochine de 30 mois entre 1947 et 1954, au 2ème Régiment de Tirailleurs Algériens dans un premier temps, puis comme chef du Groupe Autonome des Escadrilles Fluviales Vietnamien n° 3. Outre une blessure, il y obtient six citations avec attribution de la croix de guerre TOE, dont l’une à l’ordre de l’armée qui lui vaut d’être nommé, le 16 mai 1954, sur le terrain et au feu, Chevalier de la Légion d’honneur à 29 ans.

A chaque fois, ce sont les mêmes éloges qui apparaissent : « Officier d’une bravoure et d’un dynamisme exceptionnels qui se distingue à chaque opération », ou encore : « Officier qui utilise au mieux ses solides connaissances militaires et qui fait preuve en toutes circonstances d’un courage remarquable et d’une rapidité de jugement lui permettant d’exploiter au mieux toutes les situations. ». Intelligence, courage, détermination, sang-froid, décidément Willy CHAVE était un chef, un véritable meneur d’hommes, doué, comme l’on dit, des plus belles qualités militaires.

Rentré d’Indochine en 1954, cet officier, toujours volontaire, reprend du service dès 1956 en Algérie jusqu’en 1963, pour deux séjours de 30 et 32 mois, au sein du 17ème Bataillon de Tirailleurs Algériens, puis du 1° Régiment de Tirailleurs Algériens. A la tête de sa compagnie, il y obtient, là encore, quatre citations avec attribution de la croix de la Valeur Militaire et est marqué une nouvelle fois par une blessure. « Toujours à la pointe du combat », « Commandant de compagnie qui s’est toujours fait remarquer par son courage au feu », « possède un sens tactique aiguisé », Willy CHAVE est devenu un redoutable combattant et un chef hors pair.

Enfin, vient le temps de l’apaisement. Il est d’abord  affecté en 1964 à l'Etat-major de la Subdivision de la Drôme. Puis, en 1966, il est désigné pour former le 75ème Bataillon d'Infanterie à la Caserne Baquet à Valence, qui deviendra le 75°RI,  et dont le drapeau de l’amicale des anciens de ce régiment historique de la Drôme, ainsi que plusieurs de ses membres, sont ici présents.

Dernière ligne droite de sa vie militaire, le colonel Willy CHAVE sert à l'Etat-major de la  51°Division Militaire, à Lyon, comme chef du 3ème Bureau de 1968 à 1974, puis prend une retraite anticipée, en 1974, avec la satisfaction du devoir accompli sanctionné par la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur, 13 Citations, trois croix de guerre, de nombreuses autres décorations et deux blessures au combat. Que rajouter à de tels états de service !

*

*       *

Débute alors pour lui et sa famille, la troisième période de sa vie qui sera dominée par la solidarité avec le monde combattant et associatif.

Directeur départemental de la Prévention Routière pendant 16 ans jusqu’en 1991, il sert dans les réserves jusqu'en 1986 et exerce des fonctions importantes dans plus d'une dizaine d'associations militaires ou à caractère patriotique.

C’est ainsi qu’il va présider pendant près de trente années, jusqu’en 2006, avec la combativité qu’on lui connait, la Section de la Drôme de  la  SOCIETE d'ENTRAIDE DES MEMBRES de la LEGION D’HONNEUR, aidé dans cette tâche par le Médecin Colonel ANDRE. Devenu président honoraire, il restera très attaché à cette institution.

Président d’honneur de la section Rhin & Danube de Valence, il fait partie en 1984 des fondateurs de la Fédération des FFI de la Drôme, dont il est président délégué.

En 1989, il crée l’association des Cadres de la Protection Civile.

En 1989 encore, il donne, avec le président Marcel BESSIERE, un nouvel élan à la section de la Drôme des Combattants Volontaires, en sommeil depuis près de 40 ans. De 17 adhérents au départ, la section de la Drôme en comptera plus de 100 en 1994 et plus de 400 en 2008 après que le colonel CHAVE eut succédé à Marcel BESSIERE à la présidence de la section en 1995. Il était encore le président en exercice au jour de son décès.

 

En m’adressant maintenant directement à vous, mon colonel CHAVE, je sais que je m’adresse à un grand soldat devant qui je m’incline avec déférence. Entre toutes vos qualités, je voudrais souligner votre force de caractère, peu commune, qui a été le dénominateur commun des trois périodes de votre vie que je viens de rappeler. Cette détermination, cette volonté d’aboutir, dont vous avez toujours fait preuve au combat comme au sein de vos différentes associations pour favoriser l’entraide et la solidarité, forcent l’admiration et ont fait de vous l’une des personnalités de la Drôme les plus connues et les plus respectées.

En novembre 2008, la Nation a reconnu l’ensemble de vos mérites et vous a rendu un hommage officiel en vous élevant à la dignité de Grand Officier de la Légion d'Honneur. Vous avez été décoré par le président de la République dans la cour d’honneur des Invalides.

Votre épouse Natacha, votre fille France, vos petits-enfants Cécile et Mathieu, vos arrières petits-enfants Eden et Chanel, à qui je présente mes condoléances attristées, peuvent être fiers de vous. Que de chemin parcouru et quelle vie bien remplie !

Je vais laisser le soin au général de Lassus de Saint Geniès, ce chef des FFI de la Drôme que vous respectiez tant, de conclure cet hommage. Il écrivait en 1989 : « De cette période 1944-1945, je garde tant de souvenirs. J’ai eu la chance de commander ces merveilleux citoyens-soldats de la Drôme, tous volontaires, bien décidés à faire disparaître l’humiliation de l’année 1940. Leurs morts ont jalonné le chemin de la liberté et mon honneur est d’avoir accompagné jusqu’à la victoire ces hommes qui se sont battus pour l’amour de la France ».

L’amour de la France… Voilà sans aucun doute, mon colonel, l’idéal qui vous a guidé tout au long de votre vie. Cet idéal, je crois pouvoir le dire, nous le partageons tous, ici, qui sommes venus vous rendre un dernier hommage, mais, par votre engagement farouche, par votre force de caractère indomptable, par votre volonté infatigable, vous resterez pour nous tous, et, je l’espère, pour la jeunesse de notre pays, un exemple à suivre !

Soyez-en remercié. Votre tâche sur terre aura été accomplie « au-delà du possible », selon la belle devise d’un régiment parachutiste prestigieux. Il me reste à vous souhaiter de reposer en paix ! Vous l’avez bien mérité.

 

 

Général de corps d’armée (2s) Denis SERPOLLET

Président de la section SEMLH de la Drôme

Valence - Le 25 octobre 2010

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 13:47

DSCN0962Les obsèques du colonel Willy CHAVE se sont déroulées en la cathédrale de Valence le 25 octobre à partir de 10 heures. Une foule nombreuse était venue dire au revoir au grand soldat qu’était le colonel, de nombreux camarades de combat, des personnalités (Le Général de corps d'armée(2S) Denis SERPOLLET président de la SEMLH de la Drôme, le général (2S) Paul BONNET président du comité de Valence de la SEMLH, Mme Marlène MOURIER suppléante du député Patrick LABAUNE, M Georges SAGNARD adjoint au Maire de Valence, M Pierre-Jean VEYRET du conseil général, M Yves WISS, directeur de l’ONAC……), Marie-Ange et André ARMENGAU du bureau fédéral des combattants volontaires, Jean ROCHE de la section FNCV du Doubs et une trentaine de porte-drapeaux. L’éloge funèbre fut dit par le général de corps d'armée (2S) Denis SERPOLLET qui retraça le passé glorieux du colonel, de la résistance dans la Drôme, à l’Indochine puis à l’Algérie ainsi que son engagement au service des autres au sein des associations d’anciens combattants. Ensuite Monsieur André PETIT, son ami de combat dans la résistance, combattant volontaire et président des FFI de la Drôme, lui dit un dernier au revoir en son nom et au nom de tous ses camarades.

A la sortie de la cathédrale les honneurs militaires lui furent rendus par une section du 1° Spahis, en présence de nombreux drapeaux d’anciens combattants. Après la sonnerie aux morts l’assemblée chanta la Marseillaise.

 

Mon colonel, Willy, nous ne t’oublierons pas.

DSCN0964

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 08:44

En décembre 1942, à Portes-lès-Valence, René Ladet entre dans la Résistance-fer. Fils de cheminot, il connaît parfaitement le monde des trains, des gares, des aiguillages.
René Ladet constitue avec des camarades portois un corps-franc de sabotage. On peut citer les noms de Willy Chave, Charles, Santelli, Bergeron, Delbouys, Bernard, Blanc, Lameloise, Michel Ageron. Ces hommes sont aidés efficacement par six femmes.

Au début de 1943, le groupe Ladet (Jeannot dans la Résistance) commence ses actions de sabotage. Elles vont s'amplifier de telle façon que la région de Portes-lès-Valence, et particulièremen sa gare de triage, sont considérées par l'occupant comme une zone "rouge". Il faut rappeler que cette gare de triage est située sur l'axe ferroviaire stratégique de la moyenne vallée du Rhône.
Recherché par la Gestapo, René Ladet part quelque temps à Nîmes. Là, il dirige une évasion spectaculaire de maquisards emprisonnés.

Le groupe totalise 43 actions dont 22 par explosifs.Déraillements, sabotage de la plaque tournante de la rotonde, des locomotives en réparation vont beaucoup gêner et retarder la circulation des trains militaires.

On peut considérer que ces actions sont parmi les plus efficaces de la Résistance drômoise. Elles sont souvent occultées par le drame du Vercors.

René Ladet, indirectement, participe à cet épisode. Après le 6 juin 1944, René Ladet, rejoint le "plateau" de Combovin à la tête de son unité. Cette dernière devient la 8e compagnie du 2e bataillon du secteur Centre-Drôme. La compagnie est affectée à la défense des abords,le "rempart", du massif du Vercors, le "donjon".

Le 28 juin 1944, lors des attaques préparatoires du Vercors, René Ladet est grièvement blessé, à Combovin. Il est transporté, dans des conditions difficiles, à l'hôpital de Die où il est opéré par deux médecins de la Résistance, les docteurs Rigal et Laigle. Le 21 juillet, il doit quitter, précipitamment, cet hôpital devant l'avance allemande qui investit le Vercors. Avec 25 autres blessés et soignants,il reste camouflé dans les bois de Romeyer, au-dessus de Die, sans soins ni ravitaillement satisfaisants. Dans l'affaire, il a perdu un oeil, a subi un traumatisme crânien.

Le groupe participe à la Libération de Portes-lès-Valence le 30 août et de Valence le 31.

Beaucoup rejoignent alors l’armée d’active dont René Ladet et Willy Chave.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 15:48

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La section des combattants volontaires de la Drôme est en Deuil

J’ai le triste privilège et la douleur de vous annoncer le décès de notre président, le colonel Willy CHAVE, il nous a quitté dans la nuit du 20 au 21 octobre, son âme restera, bien vivante, dans notre souvenir.

Il était très attaché aux combattants volontaires de la Drôme, seule association pour laquelle il avait souhaité rester le président actif malgré ses problèmes de santé. Il aimait et respectait tous les adhérents et était fière d’être à la tête de la section des combattants volontaires la plus importante de France en terme d’effectif.

 

Les obsèques se tiendront à la cathédrale de Valence le lundi 25 octobre à 10h.

 

La dépouille du Colonel  Willy Chave repose à la chambre mortuaire de Valence, avenue de Romans.
Les visites peuvent se faire de 15H00 à 18H00, le Vendredi 22 uniquement. Madame Chave sera présente.

 

Un résumé de sa biographie peut être vu en cliquant sur le lien suivant : 

Le colonel CHAVE, président FNCV DROME.

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 15:16

X3Eurocopter a dévoilé récemment son démonstrateur d'hélicoptère à grande vitesse, baptisé X3 (X Cube). Une grosse surprise que nous raconte en détail Anne Musquère dans l'hebdomadaire Air et Cosmos.

L'objectif affiché par Eurocopter est d'atteindre une vitesse de 400 km/h, 50% supérieure aux vitesses actuelles des hélicoptères. Il s'agit "d'un aéronef combinant la capacité de vol stationnaire d'un hélicoptère classique avec l'efficacité en croisière d'un turbopropulseur, en conservant un coût abordable" explique Air et Cosmos. Le surcoût ne devrait pas être de plus de 25% par rapport à un engin classique.

Lancé dans la plus grande discrétion en janvier 2008, le X3 a effectué son premier vol le 6 septembre à la base de Istres (13), avant d'être présenté au public le 27. L'aéronef a été développé à partir d'éléments existants "tel un lego industriel" : cellule d'un Dauphin, rotor d'un EC 15, moteurs du NH 90, ...

Pour atteindre de hautes vitesses, Eurocopter n'a pas souhaité développer un convertible de type V-22 Osprey. L'industriel franco-allemand s'inspire du Rotodyne Fairey des années 50. Le X3 a pour l'heure un seul concurrent américain, le X2 de Sikorsky qui vient d'atteindre son objectif de voler à 460 km/h.

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 14:59

«La grande muette n’est plus l’armée, mais l’Assemblée » (Le Canard enchaîné)

Claude Angeli fait un rapprochement entre la liberté d’expression prise de plus en plus par les militaires, à propos de la guerre en Afghanistan, et la « sourde oreille » du Parlement, qui refuse tout débat ou vote. En effet, « dans la haute hiérarchie militaire, à l'Institut des hautes études de la défense, au Centre de planification et de conduite des opérations, branché en direct sur l'Afghanistan, et dans divers régiments, la guerre n'est plus un sujet tabou. (…) Et la récente intervention publique du général Desportes, qui s'est épanché dans Le Monde (2/7) -"La situation n'a jamais été pire en Afghanistan..."-, en encourage plus d'un à s'exprimer, qu'il soit ou non favorable à une participation au conflit ». A contrario, « peu motivés, voire peu intéressés par la participation de la France à une guerre lointaine et vieille de dix ans, les parlementaires continuent d'ignorer ce que savent des officiers du Centre de planification des opérations. (…) Mais peu importe ces informations, réflexions et analyses de militaires, Sarko a décidé de renforcer « sa » participation à la guerre ».

· « Nouveaux renforts à Kaboul » (Le Canard enchaîné)

Le journal « officialise » l’annonce faite au printemps dernier par Nicolas Sarkozy de renforcer les troupes françaises en Afghanistan. Il s’agit de « l'installation [dans deux ou trois mois], à Kaboul et autour, de quelque 200 officiers et sous-officiers du "corps de réaction rapide", ainsi que d'un général quatre étoiles. Celui-ci [déjà sur place], Gilles Fugier, un para de 55 ans, va devenir le chef d'état-major du général US David Petraeus. Commentaire d'un expert de la chose militaire: "La France va se retrouver ainsi au sommet de la hiérarchie, en première ligne de la coalition. Elle joue le bon allié du Pentagone, avec tous les risques que cela comporte en cas de grosses bavures." Bien vu ».

En bref…

« Le conseil de sécurité de l’ONU a lancé, hier, un appel à l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan et prorogé pour un an, jusqu’au 13 octobre 2011, le mandat de la force internationale menée par l’Otan dans ce pays (Isaf), où se trouvent également 152 000 soldats américains. Le Conseil est inquiet de l’avancée des terroristes, dont les talibans et al-Qaida, et du nombre de victimes civiles » (Aujourd’hui en France).

« Six soldats des forces internationales ont été tués, hier en Afghanistan, dont quatre militaires étrangers, dont la nationalité n’a pas été révélée, par une mine artisanale, l’arme de prédilection des talibans, a annoncé l’Otan dans un communiqué » (L’Humanité).

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 08:38

Un arrêté du 31 décembre 2009 fixant la liste des opérations ouvrant droit au bénéfice de la carte du combattant est paru au JO du 19 mars 2010

Cet arrêté actualise la liste des opérations ouvrant droit au bénéfice de la carte du combattant dans les pays suivants : Afghanistan, Bosnie-Herzégovine, Côte d'Ivoire, Gabon, Kosovo, République du Liban et Israël, Ouganda, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Tchad, ex-Yougoslavie.

MAIS

à ce jour les listes d’unités combattantes ne sont toujours pas publiées, pas plus que le décret en conseil d’Etat chargé de définir les critères d’attribution … les OPEX attendent toujours que leur soit reconnue la qualité de combattants et par conséquent l’attribution de la carte qui la justifie…

 

La FNCV agit pour et avec les OPEX pour que leurs droits soient enfin reconnus.

Notre président fédéral, le colonel Jacques Gagniard, et notre secrétaire fédéral, André Armengau, défendent vos droits à la commission nationale de la carte du combattant chargée de définir la liste des unités combattantes et les critères d'attribution de la carte du combattant. 
JORF n°0118 du 23 mai 2010 page 9490 
texte n° 18 


ARRETE 
Arrêté du 3 mai 2010 portant nomination à la Commission nationale de la carte du combattant 

NOR: DEFD1012229A


Le secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants,
Vu le code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, et notamment ses articles R. 572-2, R. 388-6 et D. 436 ;
Vu le décret n° 2001-1270 du 21 décembre 2001 modifiant le titre Ier du livre V, troisième partie, du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre à l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre ;
Vu le décret n° 2006-672 du 8 juin 2006 relatif à la création, à la composition et au fonctionnement de commissions administratives à caractère consultatif ;
Vu l'arrêté du 19 mai 2006 portant nomination au conseil d'administration de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre,
Arrête :


La Commission nationale de la carte du combattant, prévue à l'article R. 388-6 du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, est composée ainsi qu'il suit :

 


1. Au titre des représentants
des anciens combattants titulaires de la carte


M. Armengau (André).
M. Boisnier (Paul).
M. Clapier (Roger).
M. Colliot (Gérard).
M. Cougy (Daniel).
M. Cours (Serge).
M. Dalleau (Hugues).
M. Delaye (Derwich).
M. Duval (Lucien).
M. Fillère (André).
M. Gagniard (Jacques).
M. Goujat (Jacques).
M. Guth (Alain).
M. Huet (Michel).
M. Joffres (René).
M. Jourdren (Joseph).
M. Lebreton (Alfred).
M. Marais (Alain).
M. Nordmann (Roger).
M. Verweire (Michel).
M. Wojkowiak (Daniel).


2. Au titre des représentants du ministère de la défense


Deux représentants de l'armée de terre.
Deux représentants de la marine.
Deux représentants de l'armée de l'air.

Article 2


Le directeur général de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 3 mai 2010.


Hubert Falco 

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