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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 06:15

Après une mission photographique aérienne au dessus des Alpes, et alors qu'il regagne Borgo en Corse, Antoine de Saint-Exupéry est abattu par un Focke-Wulf 190 de l'aviation allemande. Le pilote français et son avion Lightning disparaissent en Méditerranée au large de la côte de Provence.

Pilote chez Latécoère à partir de 1926, St-Exupéry assure les liaisons Toulouse-Casablanca et met en service les lignes de Patagonie. En 1938, il est partiellement paralysé suite à un accident aérien au Guatemala. Pilote de ligne, pilote d'essai et pilote militaire, Saint-Exupéry débute sa carrière d'écrivain avec Courrier Sud en 1927. On lui doit des écrits d'un profond humanisme : Vol de Nuit (1931), Terre des hommes (1939), Pilote de guerre, Lettre à un otage (1942), Citadelle (posthume, 1948).

Dans son célèbre ouvrage Le Petit Prince (1943) illustré par lui-même, Saint-Exupéry s'adresse aux enfants et aux adultes. Dans ce conte où se mêlent poésie et philosophie, l'auteur nous fait part de sa nostalgie de l'amitié et attire l'attention du lecteur sur les petites choses de la vie, qui pour lui sont les plus belles. Il dédie cette oeuvre à un vieil ami, parce que " tous les adultes ont été des enfants un jour, même si peu s'en souviennent ". Entre 1943 et 1997, 7 330 000 exemplaires du Petit Prince ont été vendus dans le monde.

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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 06:06

Paris 7 juillet 2009

En ce début d’été les sujets d’actualité sont nombreux et très différents. Il y a ceux qui, soi-disant, passionneraient le plus grand nombre, comme la mort d’un chanteur mondialement connu ou comme le transfert de joueurs de football. Cette médiatisation extrême paraît « invraisemblable », comme l’est le montant du transfert d’un seul joueur de football, équivalent à ce qu’à pu faire l’Armée de terre pour adapter ses équipements aux conditions des combats d’Afghanistan ! « Invraisemblable », et pour autant vraisemblablement exacte, l’information comme quoi 45% des professeurs des écoles (22% dans le privé) ont « posé » des arrêts maladie, bel exemple donné à ceux qui sont leurs élèves !

Ces derniers jours la loi de programmation militaire est passée au parlement, on en a peu parlé dans les médias. Les textes de loi sur la Gendarmerie vont être votés. Quelques experts, hors de l’institution, se sont discrètement exprimés et ce fut à peu près tout. Dans notre histoire les budgets militaires suscitaient davantage de débats mais il est vrai que c’était, alors, le premier budget de l’Etat. La situation, est bien différente, dit-on partout, avec une crise économique bien réelle, un endettement record qui s’accentue, et des revendications catégorielles multiples de groupes de nos concitoyens qui attendent beaucoup trop de l’Etat !

Pour autant, comme pour susciter d’autres réactions, un ami m’a envoyé un article de Raymond Aron, écrit en 1947, où ce dernier rapproche « La Réforme intellectuelle et morale de la France » de Renan et « L’Etrange défaite » de Marc Bloch. L’un et l’autre livres appartiennent à un genre ingrat et nécessaire : l’autocritique nationale. L’un et l’autre recherchent les causes profondes d’un désastre français, celui de 1870 et celui de 1940. Pour Aron, « les ressemblances, dans le diagnostic et l’explication, n’en sont que plus constructives. Les trois idées maîtresses de Renan : notre défaite est une défaite intellectuelle, notre armée s’est sclérosée parce qu’elle était séparée de la nation, un pays divisé sur la question du régime est incapable de faire la guerre, se dégagent, analogues sinon identiques, du témoignage de Marc Bloch ».

Cet article, retenu par la revue Commentaire, N°124 Hiver 2008-2009, reprend des arguments sévères et parfois, à mon avis, justes, qui illustrent une certaine pauvreté intellectuelle et morale dans le haut commandement de ces époques. Je l’ai lu en ayant aussi en tête les remarquables chefs qui nous ont conduits à la victoire en 1918 et en 1945 et ceux qui avaient dénoncé des carences inacceptables. La critique trouve alors son équilibre.

Là où le développement, dans ce texte de Raymond Aron, me paraît étonnamment faible se situe dans une certaine incapacité à dénoncer les responsables politiques de ces années qui précèdent les guerres perdues. Ces derniers, qui ont choisi leurs chefs militaires, ont manqué de jugement ou plus certainement encore ont nommé de simples « bons exécutants » d’une politique de défense « en-dessous » de ce qu’elle aurait du être pour la France dans le contexte géopolitique des époques concernées.

Sommes- nous si loin de ces périodes noires en ce début du 21e siècle ? Le monde a profondément changé mais il reste instable et donc dangereux. Notre pays n’a plus d’empire colonial et sa puissance économique le place maintenant dans les bonnes puissances moyennes. Pour autant ses ambitions sont grandes en voulant défendre la liberté, renforcer les droits de l’homme et la sécurité dans le monde, protéger notre population et nos intérêts.

Il nous manque Raymond Aron pour décrire la situation présente, je l’aurais volontiers rencontré, avec d’autres, pour lui dire cette volonté de servir de nos plus jeunes camarades et aussi cette certaine inquiétude concernant l’avenir que je sens chez nombre d’entre eux. Eux, comme moi, ne sommes ni sourds ni aveugles.

Il nous manque peut-être aussi, dans le monde civil, des Renan et des Bloch, des âmes fortes, dans les mots et les actes. Déjà, les moins de trente ans ignorent, en grande majorité, le rôle de l’armée au service de la nation.

Le 25 juillet je serai, à Coëtquidan, au Triomphe de la promotion « Commandant Segrétain », au changement d’épaulettes de la « Lieutenant de Loisy » et au baptême de la nouvelle promotion. Les jeunes Saint-Cyriens ont choisi des parrains exemplaires pour débuter une carrière militaire, voilà qui est bien « réel », loin de « l’invraisemblable » du quotidien actuel.

Raymond Aron aurait pu reconnaître en la circonstance, que l’on peut « développer l’esprit de recherche et de discussion » chez les futurs officiers de 2009 tout en les préparant, en temps de paix, peut-être pas à des « vertus d’exception » mais à être forts dans des situations exceptionnelles.

Pour finir, je vous laisse méditer sur cette citation (1947) de Raymond Aron : « La vanité française consiste à se reprocher toutes les fautes, sauf la faute décisive : la paresse de pensée. »


Général de corps d'armée (2S) Dominique Delort
Promotion Lieutenant-colonel Brunet de Sairigné (67-69) 

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 09:55

La traditionnelle prise d'armes du 14 juillet était organisée sur la place du Champ-de-Mars à Valence. La cérémonie militaire était dirigée par le nouveau DMD et chef de corps du 1° régiment de Spahis, le colonel Arnaud Dupuy de la Grand'Rive, en présence des autorités suivantes : François Xavier Cecaldi, préfet de la Drôme, Patrick Labaune, député de la Drôme, le colonel Bagarie, commandant le groupement de gendarmerie de la Drôme, Pierre Jean Veyret, conseiller général et Georges Sagnard, conseiller municipal à Valence.

Après un rappel historique de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du mérite, le général Bonnet, le général Mazars de Mazarin et Norbert Camus ont procédé à la remise des ordres nationaux. Deux combattants volontaires étaient parmi les récipiendaires. Guy Martin a été promu au grade d'officier de la légion d'honneur et Jean Veyret, président départemental du souvenir français, a été fait chevalier de la légion d'honneur. Félicitations à nos camarades.

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 15:49

 

Le complot du 20 juillet ou complot du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler est l'événement le plus marquant de la Résistance allemande au nazisme au régime d'Adolf Hitler. La première opération du complot fut un attentat à la bombe contre Hitler.

L’opération Walkyrie (« Operation Walküre ») est à l'origine un plan de prise de contrôle de l'Allemagne par l'armée, plan d'urgence en cas d'insurrection. Les membres du complot contre Hitler s'étaient rendu compte que ce plan, mis en application par eux immédiatement après l'attentat (en utilisant l'attentat lui-même comme prétexte), leur permettait de mener un coup d'État. Par métonymie, on appelle aussi opération Walkyrie le complot lui-même.

La première phase du complot échoua. La bombe que le colonel Claus von Stauffenberg avait posée dans le Wolfsschanze, l'un des quartiers-généraux du Führer, ne tuant pas le dictateur. Les membres de la conspiration hésitèrent à lancer l'opération Walkyrie alors que ni la mort ni la survie d'Hitler n'étaient confirmées. Ces hésitations empêchèrent la prise de pouvoir, que Stauffenberg pensait pourtant possible même si Hitler avait survécu.

Ceux qui ont pris part à la conspiration venaient de différentes couches de la population et avaient des contacts variés avec le Cercle de Kreisau d'Helmuth James von Moltke. Parmi les 200 personnes qui furent exécutées à la suite de l'échec du complot se trouvent un Generalfeldmarschall (Erwin von Witzleben), 19 généraux, 26 colonels, deux ambassadeurs, sept diplomates, un ministre, trois secrétaires d'État ainsi que le chef de la police criminelle. Il faut ajouter à ces hommes plusieurs dirigeants de haut rang.

 

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 20:57

« Adieu ma France » le livre testament du général Bigeard plus actuel que jamais

Publié le vendredi 18 avril 2008

 

"Adieu ma France... Tu n’es plus celle que j’ai connue, le pays du respect des valeurs, de l’hymne et du drapeau, le pays de la fierté d’être français. Adieu ma France des trafics en tous genres, du chômage, de l’islamisme, de la polygamie, du laxisme, de la permissivité, de la famille décomposée... Adieu ma France réduite à l’état d’urgence, ma France déconstruite, en guerre avec elle-même. Je veux, néanmoins, demeurer optimiste et croire en ton sursaut. Mais qui te sauvera ?

Le livre testament du général Bigeard

(...)Un homme qui saurait se mettre tout entier à son service, sans magouille, sans en retirer pour lui-même le moindre profit, mais qui se donnerait entièrement, et de façon désintéressée, au sauvetage du pays, à la relance de la France."

Constitution européenne

Ce texte, j’ai voté contre, parce qu’à mes yeux il ne répond pas à l’attente des citoyens de l’Union européenne. Je revois Chirac et Schröder, se tenant la main, se congratulant d’être les leaders de l’Europe. Or la France et l’Allemagne étaient malades. L’association de deux malades n’a jamais donné la santé !

Turquie

Pour moi, la Turquie est le prochain enjeu majeur de l’islamisme. La Turquie est une puissance en partie européenne, qui souhaite s’intégrer très rapidement à la construction politique qui lie vingt cinq États du Vieux Continent.

La Turquie, le rêve inespéré de tout islamiste. À contaminer de toute urgence ! Les grandes manoeuvres ont d’ailleurs déjà commencé. On le sait, le parti au pouvoir à Ankara se définit comme « islamiste modéré ». Je ne vois pas très bien en quoi consiste un islamisme qui serait « modéré », mais enfin passons.

La Turquie, c’est le cheval de Troie du fondamentalisme pour tenir l’Europe sous sa coupe, pour faire peser sur notre continent une épée de Damoclès tellement efficace que les Européens préféreront une assimilation, lente et sournoise, à un combat qui ne semble plus à leur hauteur. Voilà pourquoi je m’oppose résolument, totalement, absolument à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et même à l’ouverture de négociations allant dans ce sens.

Parlons en, des « négociations » !

J’aimerais que l’on m’explique comment « négocier » avec un pays qui se refuse à reconnaître officiellement l’un des États membres de l’organisation dans laquelle il aspire à entrer. Je veux parler de Chypre, bien évidemment. Comment négocier avec un État qui se refuse tout aussi obstinément à reconnaître ses responsabilités dans le génocide qui décima les Arméniens en 1915 ? Et comment négocier avec un pays qui, le plus officiellement du monde, déclare qu’il entend rejeter l’héritage laïc d’Atatürk, le fondateur de la Turquie moderne, pour lui substituer une constitution fondamentaliste ? Quand on me dit que la Turquie est « mûre » pour rejoindre l’Europe, cela me fait bondir.

L’Europe, je le crains, paiera très cher son aveuglement. Il est temps, grand temps d’arrêter de jouer avec le feu. Et plus largement, prenons toutes les mesures d’urgence pour arrêter ce cancer de l’islamisme qui gangrène le monde.

Islamisme

Oui c’est sérieux ! Très sérieux même, car le voile n’est qu’une étape, la première, pour imposer à la France, comme à tous les pays occidentaux, des conceptions qui sont radicalement étrangères à notre identité, à notre histoire et à notre culture.

On commence par le voile puis on risque de finir par accepter que certaines femmes adultères soient lapidées. À ce rythme on tolérera un jour la polygamie et, pourquoi pas, l’excision ! Eh bien, je prends le pari qu’en France, d’ici quelques années, les idolâtres du politiquement correct feront passer pour un acte de racisme insupportable le fait de refuser à des musulmans français ou vivant en France de s’adresser à des tribunaux religieux, appliquant un droit à la fois moyenâgeux et inhumain.

Immigration

Si un immigré a, bien entendu, des droits, il a aussi des devoirs et l’immigré qui ne veut pas s’intégrer à la culture de son pays d’accueil ne fait que scier la branche sur laquelle, pourtant, il veut s’asseoir. Je reviens sur ma consternation le soir du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2002, lorsque j’ai vu une cohorte de jeunes des banlieues, issus de l’immigration maghrébine, brandir et agiter fièrement, place de la République, devant le couple Chirac, des drapeaux algérien et marocain.

Je reviens sur cet événement car cette image, en quelque sorte, résume tout. L’oubli du patriotisme et la disparition de l’identité française. Le danger que fait peser sur l’avenir de notre pays le refus de s’intégrer de millions d’immigrés, ou de leur progéniture. La perte de prestige moral d’une fonction dont le titulaire devrait pourtant être au dessus de tout soupçon. Et aussi, bien sûr, la confusion des valeurs dans un pays qui va à vau l’eau, que plus rien ne structure de manière cohérente, qui semble ne plus avoir d’avenir en tant que nation.

Je reviens également sur l’ascendant que prend, chaque jour un peu plus, l’islam dans notre pays, mais surtout l’islamisme. Qui aurait pu prévoir cela dans ma jeunesse ? Qui aurait imaginé le bouleversement de notre nation ? La nation est, pour moi, une idée essentielle, fondatrice dans la vie en commun d’un pays. On bâtit un État à partir d’un sentiment national, partagé par les habitants du pays considéré.

 

Terrorisme islamiste

Arrêtons-nous encore sur le problème du terrorisme islamiste : L’Europe, l’Europe des 25, croit être une forteresse imprenable, tellement bien défendue qu’aucun danger ne peut la menacer. Elle est fière de sa puissance économique, de sa richesse, du niveau de vie de ses habitants, de ses institutions politiques, des démocraties qui fonctionnent plutôt bien, même si évidemment beaucoup de choses sont perfectibles.

Eh bien l’Europe, ce colosse aux pieds d’argile, ce « tigre de papier » comme diraient les Chinois, se trompe. Elle est en guerre, déjà, mais elle ne veut pas le voir, elle ne veut pas le savoir. Elle se croit protégée, prémunie contre toute attaque et refuse de se confronter à la réalité des faits.

Or cette réalité, c’est qu’elle est encerclée, infiltrée. Une guerre sournoise de subversion souterraine s’insinue un peu plus chaque jour. Pour ne pas en être conscient, il faudrait être aveugle ou stupide. Faut il rappeler le nombre de réseaux islamistes qui trouvent en Europe des bases arrière accueillantes et complaisantes ? J’en ai déjà parlé dans certains chapitres précédents. Et si j’aborde à nouveau ce thème en fin de livre, c’est pour bien insister sur l’ampleur de ce danger car j’ai souvent l’impression que les Français ne veulent pas y prêter attention. Un peu la politique de l’autruche : on ne veut pas regarder en face, la menace qui plane.

Repentance

La France est la risée du monde entier. Et parmi nos attitudes, pour le moins discutables, parmi les nombreuses « repentances », comme on jargonne aujourd’hui, la plus récente vaut le détour.

C’était à Madagascar, un pays que je connais bien pour y avoir vécu lorsque je commandais les forces françaises de l’océan Indien. En visite officielle dans ce pays, en juillet 2005, Chirac a présenté les excuses de la France pour la répression musclée de l’insurrection de 1947, répression que je me refuse à qualifier de « massacres ». Cela donnait, dans le texte : « Il faut évoquer les pages sombres de notre histoire commune et avoir conscience du caractère inacceptable des répressions engendrées par les dérives du système colonial. »

Mais pourquoi aller se coucher comme ça, alors que tout le monde sait qu’il s’agissait d’une autre époque ? Pourquoi éprouver le besoin de se repentir, quand les autres ne le font pas, quand les autres, de plus, ne l’exigent pas et comprennent mieux la situation que nous ne la comprenons nous mêmes ?

La réponse du président malgache Ravalomanana en est la meilleure preuve : « C’est du passé. Je suis né en 1949, et non en 1947. Je pense à l’avenir. Ce n’est pas une source de blocage pour travailler ensemble. » (...)

Réagir

Alors, la France est elle prête à l’affrontement ?

J’ai bien peur que non. Et cela pour plusieurs raisons. La toute première, c’est que la France n’est plus une société homogène et structurée. Le corps social du pays n’est plus sain. Qu’est ce qu’un corps social sain ? Une population qui sait conserver la mémoire du passé et des combats collectifs qui ont été menés. Ce n’est plus le cas de notre pays. La transmission ne se fait plus et les commémorations les plus solennelles font plutôt rire qu’autre chose.

Qu’il s’agisse de la fête nationale, le 14 Juillet, ou du souvenir des deux guerres mondiales, le 11 novembre et le 8 mai, de la guerre d’Indochine, ou de celle d’Algérie, de moins en moins de Français se sentent concernés.

Je souhaite vivre encore dans une société française fière de ses racines et de sa spécificité. Et ce n’est pas une question de couleur de peau. C’est une question d’état d’esprit, d’attitude. Aujourd’hui, défendre l’identité française vous fait souvent suspecter d’être un suppôt du Front national, ce qui n’est absolument pas le cas en ce qui me concerne. J’ai du respect pour un Le Pen, tout comme pour Arlette Laguillier parce que tous deux sont adeptes de ma devise « Être et durer » !

La seule protection réellement efficace qui vaille, c’est de sortir la France de son inertie, de sa surdité et de son aveuglement.

Je ne cesse de l’écrire tout au long de ces pages, la France est entrée dans un processus de déliquescence. J’ai l’impression tenace que, si le cours des choses ne change pas radicalement, le pays va à sa perte. Qu’il est en voie de désagrégation et que ce n’est pas son identité seule qui est menacée, mais bel et bien jusqu’à son existence. Et je le répète, sans craindre de lasser le lecteur, la France va traverser une crise très profonde, à la fois politique, économique et surtout, morale.

C’est donc à un réarmement moral du pays que je veux appeler en rédigeant ces pages, afin de conjurer la menace qui risque de nous engloutir corps et biens. Je pourrais, sur les affaires, rédiger des livres entiers. Mais en résumé, que faut il retenir de ce constat ? Tout simplement que, pour sortir la France de sa torpeur, l’une des toutes premières conditions est de restaurer la morale publique dans le pays.

Morale publique sans laquelle rien ne peut être fait de durable, car les Français n’ont plus confiance dans les hommes qui les gouvernent actuellement. Ils les prennent pour des margoulins et croient que ces responsables politiques pensent d’abord à eux, avant de se soucier du bien commun et du sort de leurs concitoyens.

Nos dirigeants doivent être des gens propres, irréprochables, ce ne sera qu’à cette seule condition qu’on pourra au moins les écouter et les prendre au sérieux.

La démission est allée trop loin, dans tous les domaines, pour que la France n’ait pas besoin d’un choc salvateur, susceptible de lui permettre de retrouver sa vraie vocation.

« Nous sommes dans la merde, mais ce n’est pas une raison pour la remuer. »

Marcel Bigeard

J’ai mal à la France

 

 

 

 

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 18:35
""" Par arrêté de la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales en date du 29 mai 2009, sont approuvées les modifications apportées au titre et aux statuts de l'association reconnue d'utilité publique dite "Association de l'Orphelinat et des Oeuvres des Médaillés Militaires" dont le siège est à Paris qui s'intitulera désormais """"Société nationale d'entraide de la médaille militaire (SNEMM)"""""". Insertion parue sur le J.O. du 13 juin 2009.
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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 15:36

Lors de la réunion du conseil d’administration du groupement Rhône-Alpes, le 14 juin 2009 à Peyrus (26), François FAISAN a présenté sa démission du poste de président et Michel BRAULT lui a succédé.

 

Après plus de 12 ans de présidence, François a estimé qu’il fallait passer la main. Les plus jeunes qui sont susceptibles de rejoindre l’amicale le font souvent grâce aux connaissances personnelles et contacts initiés en service…et cela fait maintenant 15 ans qu’il a quitté l’active. Il remercie tous les Grands Anciens qui l’ont accueilli et aidé, en toute amitié, en toute simplicité familiale,  pour que continue à vivre  « l’esprit ALAT » entre toutes et tous.

Il présente son futur remplaçant, Michel BRAULT (c’est moi), qui a servi 11 ans au GAMSTAT, donc qui est localement connu, et a vécu la transformation de l’armée,  de la conscription vers l’armée de métier ce qui est essentiel pour éviter la rupture entre l’armée d’aujourd’hui et l’armée d’avant.

Je suis élu à l’unanimité au poste de président, Daniel SERINDAT, trésorier, André CLEMENTZ, secrétaire, Jean Jacques SALEZ, vice président, conservent leurs postes.

 

Je remercie au nom de tous François FAISAN qui a été président de l’amicale pendant 13 ans et s’est investi sans compter pour que se développe et vive l’AAALAT Rhône- alpes.

Je me présente succinctement : Saint-Cyrien promotion 1977-1979, Pilote d’hélicoptère léger et ingénieur navigant d’essais, j’ai servi dans l’artillerie sol-air à Nîmes avant d’intégrer l’ALAT en 1983, 1OPH83 puis 5° RHC à PAU, EM 4°DAM à NANCY, GAMSTAT à VALENCE pendant 11 ans où je suis en charge de la navigation, puis des systèmes d’armes et termine directeur des expérimentations puis EAALAT LE LUC à la direction des études et de la prospective. Lieutenant-colonel, en retraite depuis 2007, je m’investis dans la paléontologie, ma passion depuis tout petit mais aussi dans les associations, je suis secrétaire des combattants volontaires de la Drôme, adhérent à la SEMLH.

Chevalier de la légion d’honneur, Officier de l’ONM, croix de guerre TOE, j’ai participé aux opérations MANTA, SILURE et EPERVIER en Afrique, AMBER STAR en Allemagne, DAGUET en Irak.

J’ai 52 ans, je suis marié, père de trois enfants et grand-père d’une petite fille.

  

Mes objectifs de président seront les suivants :

-          se rapprocher du GAMSTAT en participant, entre autres, aux cérémonies et activités du groupement (St Clotilde, meeting aérien, passation de commandement….) pour affermir les liens de la famille ALAT, nous avons besoin de nos camarades d’active qui sont nos héritiers et notre soutien, ils ont besoin de nous qui avons l’expérience, le calme et la sagesse,

-          Se rapprocher du monde combattant en participant en tant qu’anciens de l’ALAT aux cérémonies liées au devoir de mémoire. N’oublions pas notre passé de militaire, soyons fiers de représenter l’ALAT qui a combattu sur tous les théâtres d’opération depuis l’Indochine, fiers de notre béret bleu,

-          Informer les adhérents sur les évolutions de l’ALAT et de l’armée de terre au travers du site internet de l’amicale mais aussi grâce à des activités spécifiques (visites d’unités, présentations en salle….),

-          Assurer la promotion de notre amicale pour faire adhérer de nouveaux camarades retraités ou encore en activité.

 

J’invite les plus jeunes et en particulier ceux de l’armée d’active à s’investir d’avantage vers le devoir de mémoire et la camaraderie des frères d’armes, nous sommes unis par le béret bleu qui représente notre engagement dans l’aviation légère de l’armée de terre pour défendre notre pays et nos valeurs mais aussi le ciel bleu dans lequel nous évoluons et nous passons, nous avons passé de merveilleux  moments.

En deux mots, REJOIGNEZ NOUS, nous avons besoin de vous, vous avez ou vous aurez besoin de nous.

 

LCL(er ) Michel BRAULT

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 12:05

    Friedrichshafen  Mai 1945.                                                                                                                               .

 

    MES SOUVENIRS DE LA VICTOIRE – À MES AMIS, A NOTRE FRANCE  ETERNELLE – AUX PORTES DRAPEAUX-  AUX COMBATTANTS VOLONTAIRES.

 

                   Le 8 mai 1945, le soleil se lève sur le lac de Constance. Le poste de commandement de la Première Armée Française se trouve installé sur ses rives. Nous savons  depuis la veille que les forces allemandes ont capitulé. Il reste une  formalité à accomplir. Le général de Lattre est parti cette nuit pour participer à la signature de l’acte final de la grande tragédie. La France est présente à la table des vainqueurs. Ceux qui ont parcouru les armes à la main le long chemin depuis la défaite et tous ceux qui les ont rejoint en chemin jusqu’à ce jour de la réparation connaissent le prix payé mais éprouvent aussi une immense fierté de n’avoir jamais désespéré et de s’être battus de toutes leurs forces. Mais ils ressentent aussi la lassitude du bâtisseur au bout de l’effort. Le but est atteint, toutes les énergies se relâchent et sont déjà tournées vers d’autres préoccupations.

                Ils sont assis sur la terrasse qui domine le lac, l’esprit vide et le corps soudain inutile, harassé. Ce soir ce sera la fête partout dans la monde libre mais ils n’y participeront pas, moi non plus du reste, dans leurs yeux brillent la gloire, la modestie, indifférents, nous regardons monter dans le ciel les balles et les obus traçants  des vainqueurs qui tirent leur feu d’artifice. Amis, nous rêvons, je suis bien avec eux, que de respect ils m’inspirent, une ombre de la Garde Napoléonienne passe.

                Quand quitterons nous l’uniforme ? l’Indo pointe le bout de son nez. Notre amitié, notre groupe, restera-il uni ou nous perdrons-nous dans la foule soucieuse du lendemain ?

                Voila que se termine l’intense aventure qui a bouleversé notre jeunesse, qu’adviendra-il de nos certitudes et de ce pays qui a guidé nos pas, sera-t-il digne de nos rêves ?

 

                Aujourd’hui, nous avançons dans l’hiver à force de printemps, mais notre France est toujours là ; regardez mes amis, dans le pli de nos drapeaux elle nous fait un clin d’œil et s’empourpre de gratitude. Salut les amis.

 

.Pierre .AGERON . 




à méditer:  ce poème d'Aragon, proposé par notre camarade Pierre Ageron.

LA ROSE ET LE RESEDA

                                                                 

 

 

                                                                  A Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves

                                                                                  Comme Guy Môquet et Gilbert Dru

 

 

                                  

                                    Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Tout deux adoraient la belle

Prisonnière des soldats

Lequel montait à l’échelle

Et lequel guettait en bas

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Que l’un fût de la chapelle

Et l’autre s’y dérobât

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Tout deux étaient fidèles

Des lèvres du cœur des bras

Et tous deux disaient qu’elle

Vive et qui vivra verra

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Quand les blés sont sous la grêle

Fou qui fait le délicat

Fou qui songe à ses querelles

Au cœur du commun combat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Du haut de la citadelle

La sentinelle tira

Par deux fois et l’un chancelle

 

 

L’autre tombe et mourra

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Ils sont en prison lequel

A le plus triste grabat

Lequel plus que l’autre gèle

Lequel préfère les rats

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Un rebelle est un rebelle

Nos sanglots font un seul glas

Et quand vient l’aube cruelle

Passe de vie à trépas

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Répétant le nom de celle

Qu’aucun des deux ne trompa

Et leur sang rouge ruisselle

Même couleur même éclat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

Il coule il coule et se mêle

A la terre qu’il aima

Pour qu’à la saison nouvelle

Mûrisse un raisin muscat

Celui qui croyait au ciel

Celui qui n’y croyait pas

L’un court et l’autre a des ailes

De Bretagne ou du jura

Et framboise ou mirabelle

Le grillon rechantera

Dites flûte ou violoncelle

Le double amour qui brûla

L’alouette et l’hirondelle

La rose et le réséda.

 

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 22:21

5 DECEMBRE - 19 MARS


Circulaire du Secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants,

Jean-Marie Bockel, diffusée à tous les préfets


Paris, le 19 février 2009

CIRCULAIRE N° 2702 CAB/JMB

Objet : Cérémonies commémoratives de la guerre

d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie.


L’émotion associative et publique autour des commémorations de la

guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie est encore

vive. Il m’appartient donc de préciser l’esprit, dans le respect des

sensibilités diverses, qui doit animer ces cérémonies en l’honneur des

femmes et des hommes qui ont été engagés dans ces conflits.

Pour faire vivre la mémoire de cette part de notre histoire et conformément

à l’article 2 de la loi du 23 février 2005, une journée d’« hommage

aux Morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc

et de la Tunisie » a été instituée chaque 5 décembre. Cette date correspond

à l’hommage officiel de la Nation, désormais rendu tous les ans

dans chacun de vos départements ou chacune de vos collectivités

d’Outre-mer.

Par ailleurs, les associations d’anciens combattants ont la liberté et

l’initiative d’organiser des manifestations publiques correspondant à des

anniversaires d’évènements qu’elles jugent dignes de commémoration.

Parmi ces dates figure l’anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, le

19 mars.

Vous veillerez au déroulement dans de bonnes conditions d’ordre et de

sécurité de ces manifestations auxquelles vous pourrez participer en

fonction de votre appréciation du contexte local. Le juste niveau de

représentation de l’autorité militaire sera également jugé à cette aune, en

liaison avec vous-même. J’attache du prix à ce que vous puissiez me

rendre compte rapidement des conditions dans lesquelles se sont déroulées

ces cérémonies dans votre département.

Jean-Marie BOCKEL

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 08:08

De Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l'intention de négocier avec les alliés britanniques la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud. Il rencontre le Premier ministre britannique Winston Churchill dans l'après-midi. De Gaulle expose son projet de maintenir la France dans le combat même en cas de capitulation du gouvernement installé à Bordeaux. Il émet le souhait de pouvoir s'exprimer à la radio dès que la nouvelle de la capitulation tombera. Winston Churchill donne son accord de principe et met à disposition la BBC.

Dans la soirée du 17, l'écho du discours de maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, parvient à Londres. Ce dernier annonce son intention de demander à l'ennemi la signature d'un armistice. Churchill et de Gaulle conviennent dès lors que le second s'exprimera dès le lendemain sur les ondes.

De Gaulle lit son discours sur les antennes de la BBC à 18 heures locales le 18 juin. C'est un appel à la poursuite du combat aux côtés des alliés britanniques. Pour le général de Gaulle, la bataille de France, qui vient certes d'être gagnée par les Allemands, ne signifie pas la fin de la guerre. Car « cette guerre est une guerre mondiale » et la France pourra s'appuyer sur la force industrielle de ses alliés et notamment celle des États-Unis. S'adressant aux soldats français, ce message d'espoir se termine par un appel à la Résistance, faisant entrer le terme dans le vocabulaire politique du XXe siècle.

Cet appel – dont il n'existe pas d'enregistrement – est très souvent confondu avec l'affiche « À tous les Français » qui fut placardée sur les murs du Royaume-Uni, début août 1940.

L'Appel du 18 Juin marque le début de la France libre qui, formée uniquement de volontaires (au début très peu nombreux), poursuit le combat sur terre, sur mer et dans les airs auprès des Britanniques et représente, face au régime de Vichy, la France qui se bat.


- Discours du Général de Gaulle prononcé à la radio de Londres le 18 juin 1940. Cet appel n'a pas été enregistré.

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un
jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.

Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres.


- L’affiche de Londres

À TOUS LES FRANÇAIS

 

« La FRANCE a perdu une bataille !

Mais la FRANCE n’a pas perdu la guerre !


Des gouvernements de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant, rien n’est perdu !

Rien n’est perdu, parce que cette guerre est une guerre mondiale. Dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un jour ces forces écraseront l’ennemi. Il faut que la FRANCE, ce jour-là, soit présente à la victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, mon seul but !

Voilà pourquoi je convie tous les Français, où qu’ils se trouvent, à s’unir à moi dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance.

Notre patrie est en péril de mort. Luttons tous pour la sauver !

Vive la FRANCE !

 

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