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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 09:00

En juin 1940, l'effondrement de la France bouleverse l'équilibre des forces stationnées en Extrême-Orient. C'est ainsi que l'Indochine, française depuis le 9 juin 1885, se retrouve seule alors que le danger japonais se révèle dans toute son ampleur. Le gouvernement de Vichy n'a ni les moyens militaires, ni les moyens politiques de résister, et doit, en 1941, accorder au Japon des facilités pour l'utilisation d'aérodromes, le stationnement de troupes et l'obtention de riz et de matières premières. En échange, celui-ci reconnaît la souveraineté française sur l'Indochine et s'engage à respecter son intégrité territoriale. En dépit de cet accord, les années 1940-1945 sont marquées par des affrontements franco-japonais et franco-siamois dans lesquels de nombreux combattants français périrent.

Après la reprise de Manille, le 5 février 1945, un coup de force japonais se produit dans la nuit du 9 au 10 mars 1945. Les Japonais exécutent, après la reddition, 460 prisonniers dont le Général Lemonnier et le Colonel Robert, au mépris du respect des conventions de guerre dont le premier traité, sur la « protection des victimes militaires de la guerre » a été signé en 1864 à Genève.

Après la capitulation japonaise, le 14 août 1945, le Général Leclerc et le Corps expéditionnaire français reprennent peu à peu le contrôle des deltas, la Cochinchine d'abord, puis le Tonkin. De mars à décembre 1945, le gouvernement Viêt-minh d'Hô Chi Minh, les représentants de la France, ainsi que les forces militaires françaises et Viêt-minh cohabitent.

L'histoire aurait pu prendre les chemins d'une évolution pacifique, mais les négociations échouent. La rupture est définitive lors de l'attaque des garnisons françaises de Hanoi, Saïgon, Hûe et Lang-Son dans la nuit du 19 au 20 décembre 1946, qui marque le début officiel de la Guerre d'Indochine. Les pertes françaises s'élèvent alors à 3 500 militaires et civils pour la seule année 1946.

En octobre 1950, le désastre de la Route Coloniale n° 4, consécutif à l'évacuation de Cao Bang, est la première défaite grave de la campagne d'Indochine. Fort de son succès sur la R.C. 4, le Viêt-minh estime pouvoir frapper un grand coup. À la mi-janvier 1951, il décide d'engager tout son corps de bataille en vue de conquérir Hanoï pour la fête du Têt, le nouvel an vietnamien.

Le Général de Lattre de Tassigny prend alors personnellement le commandement des opérations. Le 17 janvier 1951, les Français restent maîtres du champ de bataille. En juin 1951, la situation est rétablie, après les batailles de Vinh-Yen, Maokhé et Phuly.

En octobre de la même année, le Général Viêt-minh, Giap, lance une offensive contre le pays Thaï. Pour couper les communications du Viêt-minh entre ses zones refuge et le pays Thaï, le Général Salan, de retour, ordonne l'opération « Lorraine », la dernière offensive en profondeur hors du delta. Elle est marquée par la sanglante embuscade de Chan Muong. En mai 1953 le Général Salan cède la place au Général Navarre. Au moment où celui-ci prend son commandement, les moyens du corps expéditionnaire ne lui permettent pas d'assurer simultanément, pendant l'hiver 1953-1954, la défense du delta et celle du Nord Laos.

Le 27 juillet 1953, l'armistice est signé en Corée, et la Chine peut apporter tout son soutien au Viêt-minh. L'obligation de défendre le Laos conduit le Général Navarre à s'installer dans la cuvette de
Diên Biên Phu.

Tandis que l'on attend l'attaque du Viêt-minh à Diên Biên Phu, un événement d'une extrême importance va changer les perspectives de la situation. Le 18 février 1954 les Quatre Grands décident de réunir, à Genève, fin avril, une conférence Est - Ouest où sera étudié le problème de la paix en Indochine. Début mars, cinquante mille Viêt-minh encerclent onze mille franco - vietnamiens.

A partir du 13 mars, le général Giap rassemble cinq divisions, soit 35 000 combattants, autour du camp de Diên Biên Phu que défendent 15 000 soldats des forces de l'Union française. L'assaut final a lieu le 7 mai 1954. Celui-ci a un tel retentissement que Diên Biên Phu devient la bataille décisive, non seulement de la campagne mais de la guerre.

Sur les 4 436 hommes blessés durant la bataille de Diên Biên Phu, 858 ont été évacués par la Croix Rouge. Les 3 578 autres soldats, jugés aptes à la captivité, selon les critères viêt-minh, ainsi que les 4000 prisonniers valides, doivent rejoindre à pied leurs camps situés parfois à 600 kilomètres. Moins de 2 500 recouvrent la liberté en septembre 1954. L'exemple du « convoi 42 » remplit d'effroi : 83 hommes meurent au cours de la longue marche, 250 sont ensevelis dans les fondrières du sinistre « camp 42 » : 70 survivants seront libérés.

Tous les prisonniers ont subi des marches forcées, des privations de nourriture et de soins, ce qui a favorisé l'apparition de maladies : paludisme, dysenterie, tuberculose, dénutrition, affection neuropsychiatriques... qui ont souvent entraîné la mort. En effet, ces hommes n'ont pas bénéficié de l'application de la convention de Genève, puisqu'aux yeux des dirigeants Viêt-minh, ils n'étaient pas des prisonniers de guerre, mais les « instruments aveugles » du colonialisme et du capitalisme.

Le 11 août 1954, le cessez-le-feu est effectif sur tous les territoires du Viêt-nam, du Laos et du Cambodge.

Pendant les huit années de guerre, après le 19 décembre 1946, les forces de l'Union française ont déploré 76 000 morts au combat parmi lesquels 2 000 officiers. Elles ont perdu 37 000 prisonniers dont 16 000 Vietnamiens. Sur ces 37 000 prisonniers, 10 750 seulement ont été libérés.

Cette guerre est restée longtemps oubliée des Français, éclipsée par les difficultés de la France avec son empire colonial sur le continent africain et par le contexte international de la Guerre Froide. Le 8 juin 1980, à l'initiative du Président Giscard d'Estaing, le corps du Soldat Inconnu de la guerre d'Indochine est déposé au Mémorial de Notre-Dame de Lorette, dans le Pas-de-Calais. Par ailleurs, du 1er octobre 1986 au 24 juillet 1987, le gouvernement de Jacques Chirac a fait rapatrier au mémorial des guerres en Indochine de Fréjus 24 632 corps, dont 3 395 civils.

 

 


Une Journée Nationale du Souvenir en hommage aux Français morts pour la France en Indochine est fixée le 8 juin. Une cérémonie officielle a lieu chaque année à cette date à Paris et dans chaque département.

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 07:48

Le débarquement allié, connu sous le nom de Jour J (en anglais, D-Day), représente les premières heures de cette opération. Initialement fixé au 5 juin, le débarquement sera reporté au 6 juin en raison de mauvaises conditions météorologiques.

Le 6 juin 1944, 1 213 bateaux de guerre, 736 navires de soutien, 864 cargos et 4 126 engins et péniches débarquent 20 000 véhicules et 156 000 hommes sur les plages de Normandie. Les opérations de débarquement, elles, se poursuivront pendant encore plusieurs semaines. Les plages choisies, protégées par les fortifications du mur de l'Atlantique, sont regroupées en 5 zones entre Saint-Martin-de-Varreville, dans le Cotentin, à l'ouest et Ouistreham sur l'embouchure de l'Orne à l'est : Utah Beach, Omaha Beach, Gold Beach, Juno Beach et Sword Beach.

La pointe du Hoc (située un peu à l'ouest d'Omaha) est considérée comme une 6e zone de débarquement, prise par les Rangers américains.

Les actions des FFI, Forces françaises de l'intérieur, ou du Maquis aident à perturber les lignes de communications allemandes.

La chronologie des opérations est la suivante :

  • 00:05 Bombardement des positions allemandes entre Le Havre et Cherbourg
  • 00:15 Largage des pathfinders, parachutistes chargés des balisages des zones de saut et destruction de voie ferrée par la Résistance
  • 00:20 Atterrissage des planeurs britanniques à proximité du Pegasus Bridge sur le canal de Caen
  • 01:00 Largage des parachutistes des divisions aéroportées
  • 03:20 Atterrissage des planeurs avec le matériel lourd des divisions aéroportées
  • 06:00 Début du bombardement naval de la côte normande
  • 06:30 Heure H, débarquement sur les plages américaines
  • 07:30 Heure H+1, débarquement sur les plages britanniques et canadiennes

Au soir du 6 juin, environ 156 000 hommes avaient pris pied sur le sol normand : 17 000 parachutés, 56 000 débarqués sur Utah et Omaha et 83 000 débarqués sur le secteur anglo-canadien. Les pertes alliées s'élevaient à 10 300 hommes dont le tiers de tués.

La libération de la France débutait.

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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 22:12

Le congrès de la FNCV s’est déroulé du 26 au 28 mai 2009 à Neuvy sur Barengeon.

Le conseil d’administration s’est réuni le 26 mai pour valider l’élection des nouveaux administrateurs nationaux, pour la Drôme Michel Brault et Daniel Cuoq puis le 27 mai pour l’élection du nouveau bureau : Jacques Gagniard reste président mais souhaite se retirer l’an prochain, André Armangau reste secrétaire secondé par Gérard Mangin, Max Flanquart reste trésorier, cinq vice-présidents sont élus : Jean Claude Adrian, Jean Audic , Alain Bataillon Debes, Jean Forestier, Jean Baptiste Scelles.

L’assemblée générale s’est tenue sur deux jours, les informations importantes sont les suivantes :

-          il y a, à ce jour, 6150 adhérents FNCV, la décroissance de l’effectif s’est nettement réduite,

-          il y a de nouveaux présidents issus des OPEX, donc un rajeunissement

-          le site internet de la FNCV reçoit 600 visiteurs par jour, en augmentation constante, de nombreuses adhésions se font grâce à ce site.

-          Le congrès 2010 se fera soit à Strasbourg  du 25 au 27 mai 2010 soit à Neuvy sur Barangeon, en 2011 il devrait se dérouler à Tours

-          Le séminaire des présidents se tiendra à Neuvy sur Barangeon les 7 et 8 octobre 2009

-          Réaffirmation que pour la FNCV un combattant volontaire est un engagé volontaire qui a combattu et que les « OPEX » constituent la 4° génération du feu, qu’ils sont nos fils, nos héritiers.

Le congrès s'est achevé par une cérémonie au cours de laquelle Paul Groubet, de la section du territoire de Belfort, a été fait chevalier de la légion d'honneur, décoration remise par le colonel Gagniard. 

Le 28 mai une trentaine de participants ont participé à la sortie détente. Visite du château de Valençay, qui était la propriété de Talleyrand, ministre des affaires étrangères de Napoléon. Visite intéressante et ambiance plus que sympathique.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 13:36

Dans l’esprit des Américains, Memorial Day ne signifie pas seulement un weekend de trois jours à la fin du mois de mai, mais il marque, pour tous, le temps du souvenir et leur permet de rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour leur pays au cours des différents conflits.

C’est en 1866, alors que les Etats-Unis sortent de la guerre de Sécession, qu’il fut décidé de consacrer une journée du mois de mai (appelée alors Decoration Day) à rendre hommage aux morts de cette guerre en déposant des couronnes de fleurs sur leurs tombes.

A partir de 1868, suite à une proclamation du général John A. Logan, les Etats du Nord fixèrent ce jour de commémoration au 30 mai et en firent un événement impliquant les anciens combattants, les enfants et tous les habitants dans de nombreuses activités, non seulement la décoration des tombes, mais dans des défilés et des rassemblements dans les cimetières et autres lieux commémoratifs.

En 1882, le 30 mai devint Memorial Day (le jour du souvenir) destiné à honorer les soldats morts lors de toutes les guerres.

En 1971, Memorial Day fut déclaré jour de fête nationale par le président Nixon et fixé au dernier lundi du mois de mai. Afin de rappeler au peuple américain la signification profonde de cette journée, du souvenir, une résolution fut passée en 2000, instituant un National Moment of Remembrance appelant chaque Américain à observer un moment de recueillement à 15 heures précises (heure locale de chaque Etat) où qu’il se trouve et quelle que soit son activité à ce moment là. Au delà des soldats disparus, cet instant permet aussi aux familles d’honorer les êtres chers qu’ils ont perdus.

Tous les ans, le cimetière national d’Arlington, en Virginie, est le théâtre de grandes commémorations. Ce cimetière abrite non seulement les tombes d’hommes illustres mais aussi la tombe des soldats inconnus morts pendant les conflits suivants : les deux guerres mondiales, les guerres de Corée et du Vietnam. Le jour du Memorial Day, ce monument est honoré par les soldats de la troisième division d’infanterie américaine “The Old Guard”.

Des cérémonies ont également lieu sur l’ensemble du territoire des Etats-Unis et dans tous les cimetières américains dans le monde, lieux de mémoire administrés par la Commission des Monuments de Guerre.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 13:21
Il y a 91 ans de cela des combats sans merci ont opposé les armées allemandes, françaises et américaines sur tout le territoire de Belleau ...

Fin mai 1918, les allemands lancent une offensive foudroyante. la 4ème brigade de Marines est alors engagée à Bois Belleau ou elle livre des combats d’une violence inouïe durant 3 semaines : le bilan est très lourd : 5000 marines sur les 8500 engagés, périssent, sont portés disparus ou blessés. Un hommage leur est rendu tous les ans à la même époque (fin mai).Plus de 9 décennies après on continue de perpétrer la mémoire de ces soldats venus périr si loin de chez eux.

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 09:22

La bataille de Dunkerque (nom de code Opération Dynamo) s'est déroulée du 25 mai au 3 juin 1940.

Bousculée par la Blitzkrieg engagée par l'armée allemande lors de la bataille de France, l'armée britannique ainsi que des unités de l'armée française ont dû battre en retraite vers le nord de la France.

Encerclées à Dunkerque, elles ont mené une résistance, en particulier la 12e division d'infanterie motorisée à partir du Fort des Dunes, destinée à gagner un laps de temps nécessaire à l'embarquement du gros des troupes vers le Royaume-Uni aidées par Adolf Hitler qui donna un ordre d'arrêt des armées allemandes devant Dunkerque, le Haltbefehl. L'évacuation s'est opérée à l'aide de tous les navires que la Royal Navy put réquisitionner pour traverser la Manche, tandis que la RAF luttait dans le ciel pour couvrir l'opération. Les troupes et le matériel n'ayant pas pu être embarqués ont été capturés par la Wehrmacht, mais la réussite du sauvetage du gros des troupes a peut-être sauvé le Royaume-Uni d'une invasion face à laquelle il aurait difficilement résisté.

Le 4 juin 1940, l'opération Dynamo est achevée ; le drapeau à croix gammée flotte sur le phare de Dunkerque. En neuf jours, 338 226 combattants seront évacués (dont 123 095 Français), dans des conditions inouïes.

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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 08:02

Cette réforme est l’aboutissement de la dynamique engagée en 1997.

Elle s’appuiera sur la révision générale de l’organisation du ministère et de son fonctionnement. Elle se traduira par le regroupement des bases et régiments sur des bassins de vie, par des économies sur le soutien et des réductions d’effectifs. Ces économies seront entièrement réinvesties dans l’outil de défense, dégageant ainsi des marges de manœuvre qui permettront d’atteindre les objectifs prioritaires que sont l’équipement et la protection des forces en opérations.


La modernisation de la Défense reposera sur 3 piliers :

- Adaptation de la Défense

- Réorganisation du ministère

- Renforcement des capacités opérationnelles de l’outil de Défense

La totalité des économies dégagées par la réforme sera réinvestie au profit de la condition du personnel et dans la modernisation et le renouvellement des équipements. Ce sont plus de 377 milliards d’euros qui seront consacrés à nos armées d’ici à 2020.


Concrètement, la modernisation de la Défense prévoit :

- l’amélioration de la condition des personnels civils et militaires, grâce au retour vers les personnels de la moitié des économies dégagées par les baisses d’effectifs ;

- la modernisation des équipements qui se traduira dans la future loi de programmation militaire, en cours de préparation ;

- la réorganisation de la gouvernance du ministère, permettant de renforcer sa cohésion par un pilotage stratégique plus réactif, souple et rapide, une organisation cohérente ainsi qu’un meilleur ajustement des programmes d’armement aux besoins des armées. Cette nouvelle gouvernance sera facilitée par le regroupement sur le seul site de Balard, dans le XVème arrondissement de Paris, de tous les états-majors et services de l’administration centrale;

- l’interarmisation des fonctions supports, c'est-à-dire la mise en commun des moyens humains entre l’armée de l’air, de terre et la marine pour éviter les doublons, notamment en matière de soutien;

- la densification des implantations géographiques avec la création d’environ 90 bases de défense et le redéploiement / regroupement d’un certain nombre d’unités dans des lieux sélectionnés autour de 5 critères qui doivent être combinés :

  • la logique capacitaire découlant des conclusions du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Elle se traduit par un ajustement de moyens terrestres et aériens considérés désormais comme excédentaires au regard de l’évaluation des menaces. Cela concerne essentiellement les moyens de combats lourds (artillerie, chars, génie), la flotte de surface et l’aviation de combat;
  • la logique de rationalisation des fonctions de soutien et d’administration générale pour diminuer les coûts de fonctionnement, réduire la masse salariale et réinvestir l’intégralité des économies dégagées dans la modernisation des équipements. Cela se traduira par une concentration des implantations militaires autour d’environ 90 bases de défense au sein desquelles les soutiens et l’administration seront mutualisés;
  • la logique fonctionnelle qui vise à regrouper géographiquement les moyens d’une même nature ou participant aux mêmes missions dans une même zone (brigades interarmes, renseignement, troupes aéroportées, moyens aéromobiles, etc…);
  • la logique opérationnelle qui répartit ces implantations sur le territoire national en fonction des missions que ces unités ont à remplir. Cela se traduit, pour les bases aériennes, par des implantations permettant d’intervenir au plus vite sur l’ensemble de l’espace aérien national et, pour les régiments de l’armée de terre, par un repositionnement à proximité des grands couloirs de circulation et des plates-formes de projection;
  • enfin, la logique d’amélioration de la condition militaire en recherchant des implantations dans des bassins d’emploi et de recrutement propres à améliorer les capacités des armées à recruter et à fidéliser leur personnel.

Elaborée avec les personnels militaires et civils du ministère de la Défense, cette reforme sera mise en œuvre de façon progressive entre 2009 et 2014.

Elle sera menée avec l’ensemble des acteurs concernés : personnels de la Défense, syndicats, élus et acteurs économiques locaux…

D’ici 7 à 8 ans, l’effectif global du ministère de la défense atteindra 273 000 hommes et femmes, civils et militaires, dont 131 000 pour l’armée de terre, 50 000 pour l’armée de l’air et 44 000 pour la marine.

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 14:17
La cérémonie du 64° anniversaire de la victoire du 8 mai 1945 s'est déroulée vendredi 8 mai à 10h au parc Jouvet, présidée par le préfet, en présence des autorités militaires, des représentants des municipalités valentinoises et bourcaines, des anciens combattants, résistants, victimes de guerre. Un escadron du 1° Spahis, un détachement de la gendarmerie, des réservistes du 1° Spahis et de la gendarmerie, la préparation militaire de la Marine constituaient les troupes sous les armes.
Les adhérents de la FNCV Drôme étaient venus nombreux, le bureau était représenté par Michel Brault, Jean Baptiste Scelles, Marcel Roch, Stéphane Lambert qui ont déposé une gerbe et par son porte drapeau Simone Meudal.  Un de nos camarades, Monsieur Bruno Balestri, a reçu la Médaille militaire des mains du colonel d'Andoque, chef de corps du 1°RS et DMD de la Drôme. 
A 11h la cérémonie s'est poursuivie à Bourg les Valence où Mikaël Birault, le fils d'un de nos camarades, a lu le message de l'union française des associations de combattants et de victimes de guerre (UFAC).
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 18:05

Message de M. Jean-Marie Bockel, Secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants

Journée nationale de commémoration du 8 mai


Nous commémorons aujourd’hui le 64e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie, le 8 mai 1945.

Cette journée nationale rappelle la victoire du camp Allié contre le nazisme. Elle marque également la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

Par l'ampleur des pertes humaines, des destructions matérielles et des souffrances infligées aux populations civiles, la Seconde Guerre mondiale se distingue de tous les autres conflits.

Elle s'illustre tristement par le mépris de l'humain.

Le système concentrationnaire mis en place par l'Allemagne nazie a fait reculer les frontières de la civilisation : les persécutions raciales, l'internement des populations civiles et l'horreur des camps d'extermination marquent le mépris de l'humain et le recul des valeurs héritées des Lumières.

Le 8 mai évoque ainsi la victoire des valeurs de la civilisation contre la barbarie, le triomphe de la démocratie contre le totalitarisme nazi.

Le 8 mai 1945, la France renaît de ses cendres. Elle efface la honte de la défaite et de l'Armistice de juin 1940.

Avec ses armées reconstituées, la France a participé pleinement à la victoire finale contre le nazisme. Elle n'a en réalité jamais cessé de combattre : à Londres, derrière le général de Gaulle, en France, dans les rangs de la résistance intérieure et partout ailleurs, sur terre, sur mer et dans les airs, des Français ont continué la lutte.

L'armée qui s'est élancée le 15 août 1944 vers les plages de Provence témoigne de cette unité retrouvée de la nation française à l'heure des grands défis. Eléments gaullistes de la 1ère Division Française Libre, combattants de l'armée d'Afrique, tirailleurs sénégalais, goumiers marocains, bataillon des Antilles, Forces Françaises de l'Intérieur : c'est toute la France qui est au rendez-vous pour la Libération de son territoire.

C'est cette France réunifiée que le Président de la République Nicolas Sarkozy a souhaité mettre à l'honneur cette année, en se rendant le 8 mai à la Nartelle afin d'y honorer la mémoire des combattants du Débarquement de Provence.

Le 8 mai 1945, à l'heure de la victoire, la France siège aux côtés des Alliés à la table des vainqueurs et reçoit la capitulation de l'Allemagne nazie. Le 8 mai 1945, la France retrouve sa souveraineté et l'intégrité de ses frontières. Le 8 mai 1945, la France retrouve également son âme.

De l'honneur de la guerre est né aussi un espoir : celui d'un monde de coopération et de paix entre les peuples. La création des Nations Unies et la construction européenne, initiée dans l'élan de la reconstruction morale et politique de l'aprèsguerre,

concrétisent cette promesse. Cette journée nationale de commémoration nous rappelle enfin que la mémoire de ces événements doit vivre, et qu’elle doit être transmise aux générations futures.

Aujourd'hui, les témoins, anciens résistants, déportés ou anciens combattants, sont toujours parmi nous pour effectuer ce nécessaire travail de mémoire.

Ainsi le 8 mai est également l'occasion pour nous, pour toute la Nation, de les honorer, en rappelant leurs engagements, leur courage et leurs sacrifices.

La journée nationale de commémoration du 8 mai occupe une place singulière dans l'ordre du souvenir.

Synonyme d'indicibles souffrances, cette journée du 8 mai nous rassemble également aujourd'hui autour de valeurs communes de liberté et de fraternité, qui demeurent au fondement même de notre contrat social et de notre identité.


Jean-Marie Bockel

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 09:29
La cérémonie commémorant la victoire du 8 mai 1945 des alliés sur l'Allemagne nazie aura lieu le 8 mai 2009 :
- à 10 h au monument aux morts du parc Jouvet à Valence
- à 11h au monument aux morts de Bourg les Valence



8 MAI 1945, capitulation de l'Allemagne nazie


Le 30 avril 1945, l'armée allemande qui reflue sur tous les fronts, est exsangue.
Alors que les troupes anglo-américaines et soviétiques viennent d'effectuer leur jonction sur l'Elbe, et que la 1e armée française, après avoir envahi le sud de l'Allemagne, a atteint la frontière autrichienne, Adolf Hitler se suicide avec sa compagne Eva Braun, dans son bunker construit sous la chancellerie impériale, à Berlin.
Conformément aux ordres qu'il a donnés, leurs corps sont brûlés.
 
Au cours de la même journée, les camps de concentration de Dachau et de Ravensbrûck, après bien d'autres de sinistre mémoire, sont libérés par les troupes américaines, et les jours suivants, ce sont ceux de Neuengamme et Mauthausen qui s'ouvrent au vent de la liberté.
Le 5 mai 1945, le capitaine Touyeras, accompagné du brigadier Borg, un combattant volontaire, a l'honneur de hisser les couleurs françaises au sommet du nid d'aigle de Hitler de Berchtesgaden, en présence du général Leclerc.
 
Le 8 mai 1945 à 2h41, le général allemand Jodl, sur ordre de l'amiral Dönitz, signe à Reims avec les Alliés, l'acte de capitulation sans conditions de l'Allemagne. Les Alliés anglo-américains sont représentés par le général Bodell-Smith, chef d'état-major d' Eisenhower et les forces soviétiques, par le général Sousparov. L'acte est contresigné par le général français Sevez, chef d'état-major du général de Gaulle.
Le même jour à 15h, à la demande spéciale de Staline, un acte séparé est signé à Berlin occupé par les troupes soviétiques, . 
 
Le cessez- le- feu a lieu le même jour à 23h01, excepté dans quelques poches de résistance allemandes qui refusent de rendre les armes.
 La fin de la deuxième guerre mondiale, qui a fait près de 50.000.000 de morts, dont 7.000.000 personnes victimes des camps de concentration, n'aura lieu que quatre mois plus tard, le 2 septembre 1945, avec la capitulation du Japon, dernière puissance de l'Axe.
 
Depuis 1945, les commémorations du  8 mai marquent la victoire alliée sur l'Allemagne nazie et la fin de la guerre en Europe.
Malgré sa cruelle défaite de 1940 et l' occupation de son territoire, la France y demeure attachée afin de rendre hommage à ses libérateurs alliés et à tous les volontaires qui, répondant à l'appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle, refusèrent de subir le joug nazi et choisirent de poursuivre une lutte inégale contre l'envahisseur, là où ils se trouvaient, et avec les faibles moyens qui leur restaient. Grâce à leur engagement et au sacrifice de nombre d'entre eux, la France a pu retrouver en cette circonstance sa place et son rang aux côtés des U.S.A., de l’Union Soviétique et de l’Angleterre.
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