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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 11:00

Voila pourquoi le 19 mars 1962 ne peut être la date commémorant la fin des combats en AFN. Ici pas de polémique, une vérité historique.


Le 19 mars 1962 à 12 heures, il est mis fin aux opérations militaires et à toute action armée sur l'ensemble du territoire algérien.

Si la partie française respecte le texte des accords, l'appliquant même avec plusieurs années d'anticipation en ce qui concerne le retrait des forces militaires, le FLN de son côté, et le gouvernement algérien qui lui succède, ne se considèrent pas engagés par ce texte, qui, après tout, ne porte que le titre de « déclaration ».

En particulier, le cessez-le-feu, appliqué immédiatement par l'armée française qui est « rentrée dans ses casernes » et consacre dans un premier temps l'essentiel de ses efforts à la lutte contre l'Organisation Armée Secrète (OAS), ne met pas fin au terrorisme. Aux attentats de l'OAS, qui prétend empêcher l'application des accords, succède dès le mois d'avril une vague d'attentats, notamment les enlèvements de personnes, qui se déchaînent contre les civils français et les Harkis connaissant d'ailleurs leur apogée après l'indépendance, si bien que le nombre de victimes civiles européennes et, surtout, musulmanes de la guerre d'Algérie est bien plus élevé après le 19 mars qu'avant. 300 militaires français sont tués par le FLN en Algérie entre mars et juillet 1962 ainsi que 150000 Harkis et plusieurs milliers de Pieds-Noirs .

Un million de citoyens français doivent se réfugier en France métropolitaine. La libre circulation des personnes entre la France et l'Algérie ne fonctionne après l'indépendance que dans le sens sud-nord.

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 20:57
Déodat du Puy-Montbrun naît à Toulouse, le 18 février 1920.
 
Il s'engage dans l'armée à dix-huit ans et deux ans plus tard, il est de ceux qui combattent les panzers allemands et les chasseurs-bombardiers Stuka déferlant sur la France. Blessé le 24 juin 1940 et fait prisonnier, il s'évade en sautant du camion qui l'emmène vers l'Allemagne. Revenu en France, il entre dans la Résistance, puis, passant en zone libre, rejoint l'Angleterre où il se porte volontaire pour les S.A.S. A l'issue de sa formation de commando "Jedburgh" à Ringway, il est parachuté en France en 1944, où il participe à des missions secrètes, puis, à la libération du territoire national.
 
En 1945, il est admis dans les services secrets français, au service "Action". Il est ensuite affecté au 11e Choc et se porte volontaire pour l'Indochine, où il arrive en 1950 pour un séjour presque ininterrompu de cinq années.
 
Affecté au 8e bataillon colonial de commandos parachutistes, devenu aide de camp du général de Lattre de Tassigny, le capitaine Du Puy-Montbrun s'arrange pour   participer dans le cadre des GCMA et avec ses partisans Hmong à une vingtaine d'opérations de contre-guérilla sur les arrières des maquis vietminh: sabotages, destructions, captures de prisonniers, mise en place d'espions.
 
En novembre 1952, il est appelé à participer avec les SAS britanniques, à une opération en jungle de Malaisie où il est parachuté avec ses camarades, en pleine forêt, sur la cîme d'arbres de plus de cinquante mètres de hauteur. Après une descente en rappel, une course poursuite s'engage contre les guérilleros communistes, qui va durer quinze jours, et lui vaudra des témoignages d'admiration de la part du colonel anglais Sloane qui dirige l'opération.. 
 
En 1955, Déodat du Puy-Montbrun est en Algérie, où il se montre un ardent pionnier de l'emploi des hélicoptères pour mener à bien les actions de commandos contre les groupes rebelles. Chef d'escadrons en 1956,il devient le patron des formations d’hélicoptères opérationnels du groupe n°2 qui est chargé de missions de transports opérationnels et évacuations sanitaires.Il accomplit ainsi 3.000 heures de vol. Le 29 avril 1958, après avoir été largué avec son commando à proximité d'une forte unité rebelle, il est grièvement blessé.
 
En 1961, il est nommé commandant en second de la base école des troupes aéroportées de Pau. Classé parmi l'élite de l'armée, il est brusquement invité à faire valoir ses droits à la retraite, ce à quoi il se refuse. Il est  rayé des cadres en 1964 sans la moindre explication valable.
 
Déodat du Puy-Montbrun n'appartenait pas à l'Organisation Armée Secrète, mais il dérangeait par la sincérité des témoignages qu'il avait faits devant la justice au soutien de ses anciens camarades impliqués dans le putsch du mois d'avril. Aucune raison légitime n'existe pour justifier la mise à l'écart de ce magnifique officier, d'une armée qu'il avait servie de toute son âme et avec passion durant vingt trois ans.
 
Déodat du Puy-Montbrun, après son départ de l'armée, devient journaliste à Paris Match durant une quinzaine d’années . Il décède à l'Institut National des Invalides à Paris, le 23 février 2009, à l'âge de 89 ans.
 
Blessé à quatre reprises, Grand Croix de la Légion d'honneur, le colonel Déodat du Puy-Montbrun était titulaire de dix-neuf citations dont six à l'ordre de l'armée. Il avait reçu la croix de guerre 1939-1945, la croix de guerre des TOE, la valeur militaire, la croix du combattant volontaire et la croix de la vaillance vietnamienne. Il avait également reçu la médaille de l’aéronautique, la médaille des évadés, la rosette de la résistance, la médaille d’or du Service de Santé, la fourragère TOE à titre individuel, la King’medal, la Malayan medal, soit au total, 26 titres de guerre. Il est l’un des officiers les plus titrés de sa génération. L'une de ses citations porte la mention: « chevalier sans peur et sans reproche »
 
Ce moine-soldat, fier combattant volontaire, ascète, idéaliste, sensible, recherchant constamment la perfection absolue dans le sacrificede soi, était parachutiste, plongeur, alpiniste, sachant utiliser toutes les armes, les explosifs, le poignard. 
Ecrivain, il est l'auteur de nombreux livres, dont "L'honneur de la guerre" paru aux Editions Albin Michel, et de quelques romans d'aventure.  
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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 13:32
Les escadrons de spahis de l'armée française ont été créés en 1914 par le général Lyautey. Alors que les tirailleurs marocains étaient cantonnés à Beauvais, ils ont longtemps fait la fierté de Senlis. Le 1er régiment de spahis est créé en 1958 et descend des 1er régiment de marche de spahis marocains et 21e régiment de spahis marocains Le 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains participe activement à la victoire de la Marne. Envoyé sur le front d'Orient, il s'illustre à Pogradec, Skumbi, Bofnia, Uskub et sur le Danube. Ces combats lui valent 5 citations à l'ordre de l'armée et la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. De 1920 à 1927, renommé 1er régiment de spahis marocains, il prend part aux opérations de pacification au Levant. Il y mérite trois nouvelles citations à l'ordre de l'armée et la fourragère des T.O.E. En 1940 le 1er RSM est stationné en Syrie et fin juin, une partie de son 1er escadron, commandé par le capitaine Paul Jourdier, s'enfuit de Syrie pour rejoindre la Palestine. Cet escadron, au sein des Forces françaises libres, s'illustre en Érythrée, en Syrie(1941). Renforcé progressivement il devient le 1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (RMSM) et s'illustre encore à El Alamein (1942), en Tunisie (1943). Le 12 mars 1943, il devient régiment de reconnaissance de la 2e Division Blindée du Général Leclerc. Il participe à la libération de Paris et à celle de Strasbourg. L'un de ses escadrons (le 3e) pénètre l'un des premiers au repaire d'Hitler à Berchtesgaden. Ces nouveaux faits d'armes lui valent trois citations à l'ordre de l'armée, la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945, la Croix de la Libération. Pendant ce temps, le 1er RMS a combattu lui aussi en Syrie (mais du coté des forces du Régime de Vichy) Renvoyé au Maroc il combat contre les Américains lors de leur débarquement en Afrique du Nord, puis dans l'Armée de la Libération il participe aux combats de Royan en 1945. Il est finalement dissout et fusionné avec le 8e régiment de dragons. Un escadron du RMSM est envoyé en Indochine dès 1945 et ce régiment, redevenu 1er RSM en 1947, est envoyé au Maroc et en Algérie avant de stationner en Allemagne à Spire (Speyer) en Allemagne de 1961 à 1984 au sein des Forces Françaises en Allemagne, 2e C.A. À la fin de la guerre d'Algérie, lorsque s'est posé le problème du sort des régiments de l'Armée d'Afrique et de leur dissolution, le Général de Gaulle a eu cette phrase célèbre : "on ne dissout pas un Compagnon de la Libération". Au cours de l'après-guerre il passe de 1er RSM à 1er RS puis 21eRS et de nouveau 1er Régiment de Spahis (1er RS) actuel. En 1984, le régiment s'installe à Valence. Régiment le plus décoré de l'arme blindée et de la cavalerie, il s'enorgueillit à juste titre des douze noms de victoires inscrits sur son étendard ainsi que l'inscription A.F.N.
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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 08:08

Le GAMSTAT (Groupement Aéromobilité de la Section Technique de l'Armée de Terre) est le centre d'évaluation technique et tactique des matériels et des aéronefs de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (ALAT).

Son histoire est liée au développement rapide des hélicoptères à partir des années 1950 et à leur utilisation dans les opérations militaires terrestres. Ancêtre du GAMSTAT, la section expérimentale du GH 1 (groupe d’hélicoptères n°1) est créée en 1955 sur le plateau de Satory (78). En 1957 elle devient le groupe d’expérimentation de l’aviation légère de l’armée de terre (GE ALAT) qui rejoint le 1° septembre 1967 l’aérodrome de Valence Chabeuil. En 1972 elle prend l’appellation de groupement de l’aviation légère de l’armée de terre (GALAT) et devient finalement en 1987 le groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de terre.

Le GAMSTAT a pour mission de proposer à l'Etat-Major de l'Armée de Terre des choix motivés et réalistes pour l'équipement des forces aéromobiles.
Il participe à toutes les phases des programmes d'armement, depuis la définition des besoins futurs de l'ALAT, en passant par la conception et jusqu'au retrait du service des aéronefs. Il intervient ainsi dans la conduite des programmes majeurs en cours (Tigre et NH90). Il assure le suivi des évolutions techniques des matériels en service. Il évalue et expérimente en vol les matériels nouveaux.

Pour mener à bien sa mission, le GAMSTAT dispose d'un personnel hautement qualifié ( environ 400) et de matériels sophistiqués. Ainsi, pilotes d'essais, mécaniciens et expérimentateurs d'essais, ingénieurs et techniciens de toutes spécialités et logisticiens, choisis parmi les officiers et sous-officiers qualifiés, forment une ressource humaine apte à résoudre les défis techniques de la troisième dimension.
Très expérimentés, ces personnels ont tous servi au sein des régiments d'hélicoptères de combat et possèdent une solide expérience opérationnelle, notamment sur des théâtres d'opérations extérieurs (ex-Yougoslavie, Kosovo, Macédoine, Afrique, golfe arabo-persique...).
Il dispose aussi d’un parc d’hélicoptères comprenant  tous les types d'aéronefs en service dans l'ALAT (Gazelles : Viviane, HOT, AATCP, canon ; Puma ; Cougar ; Fennec), le GAMSTAT réalise aussi régulièrement les évaluations des hélicoptères en cours de développement Tigre HAD, NH90

Il organise tous les deux ans un meeting aérien, évènement largement plébiscité par la population Drômoise et Rhône-Alpine ( plus de 15 000 visiteurs en 2008),  point de rencontre des passionnés de l’aéronautique et de l’hélicoptère de toute l’Europe. Le prochain meeting aura lieu le 4 juillet 2010.

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 22:49
LE MOT DU PRÉSIDENT FNCV Pour le monde combattant, l’année 2008 a été fertile en commémorations programmées et en évènements inattendus bien que prévisibles. Parmi ces derniers, figurent l’image laissée par le combattant volontaire Lazare Ponticelli, dernier poilu de 1914-1918, décédé en début d’année, suivie quelques mois plus tard de la brutale réalité de découvrir qu’en Afghanistan, d’autres engagés volontaires, 90 ans après, faisaient le sacrifice de leur vie. Depuis quarante ans, les Français se sont trop vite habitués à la paix oubliant que, pour en toucher les dividendes, il fallait avant tout se payer un effort de défense et resserrer les rangs face à une forme de terrorisme qui rappelle cruellement la guerre d’Algérie. Et voilà qu’une situation économique désastreuse est venue surprendre une communauté internationale en pleine crise. Le monde n’a jamais été aussi dangereux au moment même où les armées européennes désarment. La conscience universelle doute, à juste titre, du bien-fondé d’une organisation onusienne paralysée et incapable de prendre une décision. Nous sommes en plein paradoxe. En cette fin d’année, à l’examen du bilan de la FNCV, il est réconfortant de constater que les efforts de la plupart des sections pour soutenir les actions entreprises par la fédération n’ont pas été vains. Des perspectives sérieuses d’évolution devraient suivre et porter en 2009, pour le 90ème anniversaire de la FNCV, le fruit de nos espoirs de voir l’attribution de la croix du combattant volontaire étendue aux volontaires des OPEX appartenant aux mêmes catégories que ceux qui l’ont légitimement obtenue lors des conflits antérieurs, ce qui ne sera que leur rendre justice. Mais le vœu le plus cher serait de recevoir l’appui sincère de toutes les grandes associations du monde combattant conscientes du potentiel représenté par les anciens des OPEX. Quelle que soit la valeur des arguments développés par la FNCV, elle a besoin des appuis de leurs dirigeants face au blocage incompréhensible de l’administration du ministère de la Défense. Par ailleurs, le séminaire annuel des présidents et l’exploitation du questionnaire adressé aux sections ont permis de faire un point de situation assez complet d’où il ressort que les atouts de la fédération sont porteurs d’avenir mais que son Fonctionnement est à deux vitesses. Espérons qu’en 2009 ceux qui, de leur propre chef, se désintéressent de l’accueil de la quatrième génération du feu, Sans en mesurer les conséquences, ne resteront pas sur le bord de la route. Heureusement, ils ne sont pas nombreux. La grande majorité a la volonté de s’adapter à l’évolution du monde combattant et, au premier Chef, de persister à améliorer notre communication. J’adresse, teintés d’espoir, mes vœux les plus chaleureux à tous nos compagnons, à leur famille, à tous les amis de la FNCV et en particulier à nos jeunes frères d’armes en mission à travers le monde. Colonel Jacques GAGNIARD
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1 mars 2009 7 01 /03 /mars /2009 09:57

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

La section a tenu son assemblée générale à Valence le 22 novembre 2008 en présence du vice-président du conseil général, Pierre-Jean VEYRET, du député Patrick LABAUNE, du lieutenant-colonel BAGARIE, commandant le groupement de Gendarmerie, des représentants de 24 associations amies et de près de 200 adhérents.

En début de séance, le secrétaire général fait part à l’assemblée de l’élévation à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur du président départemental Willy CHAVE, qui a été décoré par le président de la République à l’Hôtel National des Invalides. Félicité par tous, le président remercie l’assistance. Il ouvre la séance en présentant les 27 nouveaux adhérents depuis le début de l’année et félicite tous ceux qui ont reçu une distinction depuis la dernière assemblée générale.

Le secrétaire général, Gérard CHIROUZE, donne le nom des 16 adhérents décédés, à la mémoire desquels une minute de recueillement est observée. Il présente le rapport des activités départementales.

Il ressort que la section et ses quatre secteurs ont participé à plus de 170 cérémonies depuis le début de l’année, qu’elle a constitué pour ses membres 151 dossiers à caractère militaire ou destinés à d’autres administrations, effectué près de 200 visites aux malades, que ce soit dans les maisons de retraite ou à domicile.

Le trésorier général, André DESVERGNES, présente le compte-rendu financier qui fait apparaître un accroissement des dépenses sociales en raison de l’attribution de 26 allocations d’entraide et de colis de Noël aux plus défavorisés, en particulier aux veuves.

Le colonel CHAVE remercie le député LABAUNE et les élus du département pour leurs interventions concernant la création d’une barrette “missions extérieures” sur la croix du combattant volontaire, ce qui a été fait par décret le 10 mai 2007. Il demande aux adhérents de rechercher ceux qui peuvent prétendre à l’attribution de cette barrette afin de les signaler aux responsables des quatre secteurs, au secrétaire général ou bien au viceprésident Jean-Baptiste SCELLES, pour la constitution de leur dossier.

 

Il est ensuite procédé à l’élection du tiers sortant du conseil d’administration et du bureau, ainsi composé :

- Président d’honneur :

général BERTRAND

- Président honoraire :

Marcel BESSIERE

- Président actif : Willy CHAVE

- Vice-présidents :

Guy KIRSCHNER,

André PETIT, Marcel ROCH

et Jean-Baptiste SCELLES

- Secrétaire général :

Michel BRAULT

- Secrétaires adjoints :

Gérard CHIROUZE et

André BOYER

- Trésorier général :

André DESVERGNES

- Trésorier adjoint :

Jean-Claude LAURENT

- Porte-drapeau : Simone

MEUDAL, Louis COCHE,

Jean-Baptiste GIRAUDET et

Murielle BIRAULT

 

Ensuite, Edmond ANDREVET est décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur par le docteur VONDERWIEDT. La croix du combattant volontaire est remise à Pierre BROCARD et Georges CHAUTARD. Jean-Baptiste SCELLES reçoit la médaille “La FNCV reconnaissante”, Danielle CUOQ,

Gilbert FOMBONNE et Marcel ROCH la médaille de bronze de la Fédération.

 

Après les interventions des autorités, l’assemblée générale se termine par “La Marseillaise” chantée par tous les participants.

Puis, tous sont invités au verre de l’amitié avant de partager un repas particulièrement amical.

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  • : Le blog du président des combattants volontaires de la Drôme, LCL BRAULT
  • : Blog de la section Drôme de la fédération nationale des combattants volontaires
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