Les CN-235, acquis auprès d’EADS pour 19 millions d’euros, seraient par ailleurs totalement pris en charge par Vitruve DS, qui propose d’en assurer la maintenance. Par ailleurs, l’entreprise a également le projet de rénover les locaux de l’ETAP, de construire de nouveaux hangars, et de doter l’école d’un simulateur de chute libre.

La proposition de Vitruve DS semble avoir été accueillie favorablement par la Commission Défense de l’Assemblée Nationale et il est question qu’elle fasse l’objet d’une évalution pendant un an. Cependant, cette initiative n’est pas du goût de tout le monde, à commencer par Martine Lignières-Cassou, député PS des Pyrénées Atlantiques, qui compte interpeller le ministre de la Défense pour lui faire part de son désaccord et dénoncer une « logique purement comptable ».

« On touche carrément au cœur de métier de l’ETAP, c’est-à-dire la formation des parachutistes » a fait valoir le député, dont les propos ont été rapportés par la République des Pyrénées.