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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 09:46

931777-1104886Selon les chiffres publiés par l'OTAN - qui a officiellement pris le contrôle de l'opération désormais baptisée Unified Protection - la France engage 33 avions dans les opérations contre 17 pour le Royaume-Uni. 

Sur un total de 205 aéronefs, le premier contributeur est les Etats-Unis (90). Les autres fournisseurs de moyens aériens sont la Belgique (6), le Canada (11), le Danemark (4), Grece (2), Italie (16), Pays-Bas (7), Espagne (6) et Turquie -7). A noter que le Qatar et les Emirats arabes Unis, non-membres de l'Otan, ne figurent pas dans la liste, même s'ils fournissent des moyens aériens. Tous les appareils de l'Otan ne participent pas directement aux frappes sur la Libye. 

La participation britannique reste donc modeste en nombre d'appareils, même si la RAF est un acteur important des frappes. L'essentiel des missions sont réalisés par des Tornados GR4 basés en Italie (Gioia del Colle). En revanche, la RAF reste d'une certaine discretion sur les vols du Typhoon (Eurofighter) qui n'assure que des missions air-air. Combien de sorties depuis le début ? On l'ignore... et ce n'est généralement pas bon signe. Même chose pour les Eurofighters italiens. Le contraste avec le Rafale est saisissant. 

La Royal Air Force ne dispose plus que deux types d'avions de combat : le Typhoon et le Tornado GR4, depuis le retrait récent des Tornado ADV (air-air) et des Harrier (attaque au sol).

Côté français, l'état-major des armées a annoncé hier qu'au cours des 13 premiers jours de l'opération Harmattan, les forces aériennes avaient effectuées 1600 heures de vol et 250 sorties, soit une vingtaine par jour.

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 09:39

L'ancien patron de l'opération Chimère livre son témoignagne, avec une préface de Jean-Dominique Merchet

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Ancien des forces spéciales, le général Didier Tauzin publie un livre : "Rwanda : je demande justice pour la France et ses soldats", aux éditions Jacob-Duvernet. Il m'a demandé d'écrire la préface de son livre engagé, ce que j'ai accepté avec plaisir. La voici intégralement. 

Voici l'ouvrage d'un homme blessé. Je me souviens encore de cette soirée d'été, lorsque Didier Tauzin, croisé par hasard place de la Concorde, me confia, avec son éternelle pipe au bec, son désarroi et sa colère contre nous, les journalistes. Quelques mois plus tôt, comme il le raconte ici, sa fille lui avait demandé s'il avait été un génocidaire, alors que les articles, citant son nom, se multipliaient dans la presse. Comment pouvait-il se défendre, lui, simple colonel ?

Il ne put le faire et pendant des années supporta, tant bien que mal, les accusations contre lui. Il lui a fallu plus de quinze ans pour oser dire tout haut ce qu'il avait sur le coeur : c'est ce livre.

A la fois témoignage et coup de gueule, il faut le lire pour ce qu'il est. Les spécialistes de l'histoire et de l'anthropologie du Rwanda trouveront sans doute à y redire, ici ou là. Qu'importe ! Didier Tauzin n'a pas écrit un livre savant, désincarné. C'est d'un homme dont il s'agit, pur produit de l'armée française telle qu'elle est, avec ses grandeurs et ses naïvetés.

Didier Tauzin, qui commandait le prestigieux 1er RPIMa se trouva plonger dans le drame rwandais, avec les ordres suivants : « Faire pour le mieux dans la situation du moment » ! Dit plus directement : démerdez-vous... On comprend que, quinze ans plus tard, la coupe déborda quand il eut, lui et ses camarades d'alors, le sentiment d'être lâché par les autorités françaises, lorsqu'un rapport commandité par le Rwanda le couvrit de « calomnies et d'injures »: « Nous sommes accusés d'avoir formé les assassins. Nous sommes accusés d'avoir participé aux massacres ! »

Ce livre entend remettre les pendules à l'heure. Didier Tauzin raconte ce qu'il a fait au Rwanda ; c'est précieux. Il est rare qu'un officier des forces spéciales décrivent la réalité d'une opération sur le terrain, surtout lorsque cette opération n'était pas sensée exister ! D'opérations, il y en eut en réalité deux, en 1993 puis en 1994. Au total, à peine deux mois passés sur le terrain.

La première opération, faussement baptisée « Chimère » par la presse – elle s'appelait en réalité « Birunga », ce qui est nettement moins romanesque – visait à sauver un régime ami de la France, celui du président hutu Habyarimana, menacé par les rebelles tutsi du futur président Kagamé. Tauzin, avec quelques dizaines d'hommes, va encadrer et, de fait, prendre le commandement de l'armée rwandaise en pleine déroute. Il parvient à stopper l'offensive rebelle sur un front de 250 kilomètres, mais se voit interdire la contre-offensive par Paris. « Il a été écrit que mon détachement avait directement participé aux combats. C'est faux. Nous n'avons jamais fait usage de nos armes autrement que pour nous défendre. Nous sommes restés dans notre rôle de conseiller » assure-t-il.

Le colonel Tauzin retourne au Rwanda, l'année suivante, dans le cadre de l'opération Turquoise. Le génocide est alors en cours et il commande un groupe de forces spéciales à l'avant-garde du dispositif français. Quelques dizaines d'hommes isolés dans un pays en pleine folie ! Tous rentreront profondément marqués par ce qu'ils ont vu. Quant à ce qu'ils y ont fait, doivent-ils en avoir honte ? Comme beaucoup d'autres, Tauzin ne le pense pas, bien au contraire. Mais la vraie question, n'est-elle pas de s'interroger sur ce qu'ils n'ont pas fait, c'est-à-dire mettre fin aux massacres, parce que la communauté internationale ne leur en a jamais donner les moyens ?

Témoignage précieux, mais aussi coup de gueule d'un homme meurtri. Avec tous les excès que la colère peut susciter, comme cette charge contre « le parti de l'étranger », ces militants - journalistes ou autres – qui instruisent à charge contre l'armée française et à décharge contre le régime actuel du Rwanda. Passion contre passion ! Mais comme l'écrit très justement Didier Tauzin,« la vérité existe » mais « ses facettes sont multiples».

Peu à peu, une image plus objective de la réalité se construit, grâce en particulier aux travaux de l'universitaire André Guichaoua ou du journaliste Pierre Péan, dont le dernier livre « Carnages » oblige à remettre en cause la grille de lecture commode qui organise le monde entre «victimes » et « méchants ». Le livre de Tauzin, après celui du général Lafourcade, y contribue.

Qu'il soit enfin permis à l'auteur de cette préface de donner son sentiment personnel. La politique de la France au Rwanda fut-elle la bonne ? Il y a lieu d'en débattre et même d'en douter. Dans une démocratie, les citoyens ont non seulement le droit, mais le devoir, de s'interroger sur la politique extérieure de leur pays.

Tout autre est la question posée par ce livre : des militaires français sont accusés de génocide et de crimes contre l'humanité, c'est-à-dire de s'être comporté comme des Waffen SS ! Ne pas réagir, lorsqu'on est responsable politique, journaliste ou simple citoyen, c'est donner crédit aux accusateurs. Ne craignons donc pas de l'affirmer :jusqu'à preuve du contraire, pas plus Didier Tauzin que les autres militaires français dépêchés dans l'enfer rwandais par les autorités élues de notre pays, n'ont manqué à l'honneur. Ils réclament aujourd'hui justice. Rendons-leur.


Samedi 2 Avril 2011
Jean-Dominique Merchet
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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 15:41


Je vous prie de trouver ci-dessous la lettre que vient d’adresser le général Delort au Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, relative à la Journée Nationale du Souvenir.

Cette lettre comporte la liste des Associations qui, à ce jour, comme l'UNAALAT, soutiennent le projet.

 Les choses avancent!

 

"Le Général de corps d'armée (2S) Dominique Delort

Président de La Saint-Cyrienne et président du Comité d’entente

à

Monsieur le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants

Objet : demande de réception à propos du projet « 11Novembre = Journée

Nationale du Souvenir »


Monsieur le Ministre,

Ce sont actuellement 37 associations, du Comité d’entente renforcé du Souvenir Français, de la SEMLH et de la Fédération Nationale André Maginot, représentant plus d’un million d’adhérents qui soutiennent ce projet. Les plus anciens combattants sont représentés comme les plus jeunes qui reviennent d’Afghanistan. Le civil comme le militaire d’active, les anciens d’Indochine, d’Algérie ou des opérations extérieures des cinquante dernières années, le soldat, marin, aviateur, gendarme comme l’officier ou le sous-officier, le décoré de la Légion d’honneur comme l’anonyme, le Français de souche comme le Légionnaire ou l’ancien combattant de l’outre-mer, des hommes, beaucoup d’hommes mais aussi des femmes.

Ce souhait figure comme une conclusion majeure du rapport Kaspi, de 2008, qui demandait que le 11 novembre soit la date retenue pour honorer les morts pour la France du passé, du présent et même de l’avenir comme il est écrit dans le corps du texte.

Il doit être clair que les associations ne demandent pas la suppression de commémorations existantes mais souhaitent que les Français puissent honorer partout en France la mémoire de TOUS les morts au combat que ce soit dans les guerres, dès avant 1914, et jusqu’aux opérations extérieures de ces cinquante dernières années quelles soient nationales ou menées dans le cadre des Nations-Unies. L’hommage qui est rendu à ces derniers ne peut être, actuellement et dans la plupart des cas, que local et épisodique.

Nous souhaitons que cette entente pour la Journée Nationale du Souvenir s’exprime dans un large consensus politique. Personne n’a jamais demandé aux Morts pour la France quelles étaient leurs sensibilités politiques et à peine savait-on s’ils étaient chrétiens, musulmans, juifs ou laïques.

J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir me recevoir ainsi que les présidents d’associations afin que nous puissions vous préciser notre projet et exprimer notre demande d’aide pour qu’il se concrétise.

Au-delà du million d’adhérents que nous représentons ce sont, j’en suis certain, des millions de Français qui attendent cette décision, pour que la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France et hélas de ceux qui mourront encore pour Elle, soit honorée dans la dignité et l’unité.

Je vous prie, Monsieur le Ministre, de bien vouloir accepter l’expression de ma haute considération.

Général de corps d’armée Dominique Delort

Président de « La Saint-Cyrienne »


Copie à Messieurs les Présidents des associations soutenant le projet :

- Général d’armée (2s) Hervé Gobilliard, Président de la Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur (SEMLH) ;

- Monsieur Christian Gérondeau, Président de l’Association des anciens de l’Ecole Polytechnique (AX) ;

- Vice-amiral d’escadre (2s) Bernard Capart, Président de l’Association des anciens élèves de l’Ecole Navale (AEN) ;

- Monsieur A. de Lajudie, Président de l’Association des Combattants de l’Union Française (ACUF) ;

- Monsieur l’Ingénieur général Alain Baudel, Président de l’association des Anciens Enfants de Troupe (AET) ;

- Général de division (2s) Guy Simon, Président de l’Association Nationale des Anciens et amis de l’Indochine et du souvenir indochinois (ANAI) ;

- Amiral (2s) Coldefy, Président des Anciens du Prytanée ;

- Monsieur Jean-Michel Bernard, Président de l’Association Nationale des Commissaires de la Marine (ANCM) ;

- Vice-amiral d’escadre (2s) Olhagaray, Président de l’Association Nationale des Officiers de Carrière en Retraite (ANOCR) ;

- Monsieur Robert Monluc, Président de l’Amicale des Anciens Combattants Indochinois ;

- Monsieur Marwan Lahoud, Président des Amis de Saint-Cyr et Coëtquidan ;

- Capitaine de Vaisseau (er) J.P. Reussner, Président des Anciens Officiers de Vaisseau dans les carrières Civiles (AOVC) ;

- Général (2s) Pinard-Legris, Président de l’Association de Soutien à l’Armée Française (ASAF) ;

- Monsieur Gérald de Bourmont, Président de l’Association des Anciens Saint-Cyriens dans la Vie Civile (ASCVIC) ;

- Général (2s) Charles Mainguy, Président du Centre d’Etude et de Réflexion de la Défense (CERD) ;

- Général (2s) Beauchesne, Président de la Fédération Nationale des Anciens Combattants résidant hors de France (FACS) ;

- Général (2S) Verlot, Président de la Fédération Nationale des Amicales de Chasseurs à pied, alpins et mécanisés (FNAC).

- Monsieur Maurice Gambert, Président de la Fédération Nationale André Maginot (FNAM) ;

- Général de corps d’armée (2s) Pierre Lang, Président de la Fédération Nationale des Anciens d’Outre-mer et Anciens Combattants des Troupes de Marine (FNAOM/ACTDM) ;

- Colonel (er) André, Président de la Fraternelle Militaire ;

- Général de corps d’armée (2s) Rideau, Président de la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère (FSALE) ;

- Général (2s) Jean-François Delochre, Président de l’Epaulette ;

- Général d’armée (2s) Jean-Marc Denizot, Président de la Société d’entraide des élèves et anciens élèves de l’école des officiers de la Gendarmerie Nationale (Le Trèfle).

- Général de corps d’armée (2s) Yves Bardon, Président de Promotion Victoire Coëtquidan 1945 ;

- Contrôleur général des armées Delbauffe, Président du Souvenir Français ;

- Général (2s) Bedou, Président de la Société Nationale des Anciens et des Amis de la Gendarmerie (SNAAG) ;

- Général (2s) Guillermet, Président de l’Union des Aveugles de Guerre (UAG) ;

- Monsieur Henry Denys de Bonnaventure, Président de l’UBFT « Les Gueules Cassées » ;

- Général de corps d’armée (2s) de Monchy, Président de l’Union Nationale des Associations de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (UNAALAT).

- Contre-amiral (2s) H. Lacaille, Président de l’Union Nationale de Coordination des Associations Militaires (UNCAM)

- Général de corps d’armée (2s) d’Anselme, Président de l’Union Nationale de l’Arme Blindée Cavalerie et Chars (UNABCC) ;

- Général (2s) Bariety, Président de l’Union Nationale des Anciens Combattants d’Indochine, des TOE et d’AFN (UNACITA) ;

- Monsieur Jacques Vitrolles, Président de l’Union Nationale des Officiers de Réserve (UNOR) ;

- Monsieur Hugues Dalleau, Président de l’Union Nationale des Combattants (UNC) ;

- Général de corps d’armée (2s) Christian Piquemal, Président de l’Union Nationale des Parachutistes (UNP) ;

- Monsieur Ramin, Président de l’Union des Troupes de Montagne (UTM)."

 


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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 15:28

Le mardi 5 avril à 16h, salle Maurice Pic au conseil général de la Drôme, le général (2S) Paul Bonnet prononcera une conférence sur le thème "La légion d'honneur, de 1804 à nos jours"

 

"Cette conférence retrace l'histoire de la Légion d'Honneur depuis sa création par le 1er Consul Bonaparte le 19 mai 1802. Après avoir évoqué les fondements de la création de ce premier ordre, je parlerai de ses évolutions au cours de plus de deux cents ans. Il a donc traversé deux empires, trois royautés et des quatre Républiques. En particulier j'évoquerai les réformes initiées par le Général  Charles de Gaulle, en 1962, pour rendre à la Légion d'Honneur son prestige de premier Ordre National, mais également celles plus récentes, en 2008, mises en place par le Président Nicolas Sarkozy.

J'aborderai également plusieurs  sujets  comme les maisons d'éducation de la Légion d'Honneur, les femmes et la légion d'Honneur, les droits et devoirs des membres de l'Ordre de la Légion d'Honneur..."
 

Signé : Paul Bonnet



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28 mars 2011 1 28 /03 /mars /2011 11:26

26 mars 2011 – 10:50

Le rapport de l’abbé Benoît Jullien de Pommerol, l’ancien « Padre » du 2ème Régiment Etranger Parachutiste (REP) concernant sa mission en Afghanistan l’an passé, et qui a été publié sur ce blog, a inspiré le député-maire UMP de Cavaillon, Jean-Claude Bouchet, pour demander la création d’une commission d’enquête parlementaire concernant des « dysfonctionnements » concernant la laïcité au sein de l’armée française en Afghanistan.

Dans son rapport très critique, le Padre avait notamment évoqué le cas d’une femme sous-officier contrainte par un supérieur de porter un chèche alors qu’elle servait au COP 42, en Surobi.

« Le voile en Afghanistan est une obligation religieuse et les femmes afghanes sont donc tenues de le porter. Le problème est que la sergent-chef (…) n’est pas une femme afghane musulmane, mais une soldate française, et qui plus est baptisée. Le fait d’imposer un usage de la religion musulmane à une personne qui n’est pas de cette religion et qui le refuse porte atteinte à sa liberté » avait écrité l’abbé Jullien de Pommerol. « Il s’agit d’un viol de conscience, mêlé d’une infraction grave à la laïcité, ce qui enfreint également la déclaration universelle des droits de l’homme et le principe de la liberté cher à la République française » avait-il poursuivi.

Ainsi, Jean-Claude Bouchet a déposé une « proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête », sur la base du rapport établi par l’ancien aumônier du 2ème REP. Le député a expliqué qu’il veut « mettre l’accent sur le fait que tout comme la société française, l’armée doit trouver le positionnement juste de sa laïcité par rapport à l’islam ».

 

Source : OPEXNEWS

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 13:37

Alors que le ministère français de la Défense doit trouver 3,6 milliards d’euros d’économies afin de participer à l’effort de réduction des dépenses publiques, l’on peut s’interroger sur le coût de missions actuellement menées dans le cadre de l’opération Harmattan et de son impact sur le budget alloués aux forces armées.

Ainsi, il est estimé qu’une heure de vol d’un Rafale coûte environ 39.000 euros. Pour les autres appareils engagés (Mirage 2000, AWACS, C135FR, sans oublier les avions de transport), il faut compter entre 15.000 à 30.000 euros de l’heure. La mobilisation du porte-avions Charles de Gaulle et de son groupe aéronaval a aussi son prix, qui est plus compliqué à évaluer. A cela s’ajoute le coût des munitions : le tir d’un missile (A2SM) revient à 250.000 euros, ce qui est à comparer aux 650.000 dollars d’un Tomahawk américain.

Pour le moment, les opérations en cours n’auront pas – ou peu – d’incidences sur les moyens des armées françaises. Seules les munitions qui ont été tirées devront être remplacées. Pour le reste, l’on peut considérer que les missions au-dessus de la Libye sont en un entraînement grandeur nature. Cependant, il ne faudrait pas que cette situation s’inscrive dans la durée… Or, une zone d’exclusion aérienne s’imposera tant qu’une solution à la guerre civile libyenne n’aura pas été trouvée. Et au vu de la détermination du colonel Kadhafi à rester au pouvoir et aux difficultés des insurgés à prendre le dessus militairement, c’est bel et bien ce qu’il risque de se passer.

Le coût des opérations en Libye est aussi une préoccupation outre-Manche, à l’heure où Londres impose des réductions drastiques (8% d’ici 2015) des moyens alloués à ses forces armées, avec des déficits capacitaires à la clé. Certains commentateurs n’ont d’ailleurs pas hésité à mettre en lumière la contradiction à tailler dans les dépenses militaires tout en s’engageant sur un nouveau front.

Avec un coût horaire des Eurofighter deux fois plus important que celui des Rafale et un heure de vol d’un Tornado estimée à 35.000 livres sterling, sans oublier le prix des missiles utilisées – 800.000 livres l’unité – le Royal United Services Intitute (RUSI) estime que l’opération Aube de l’Odyssée devrait coûter environ 115 millions d’euros pour 4 à 6 semaines de missions.

Cette évaluation a été toutefois minorée par le ministère britannique de la Défense (MoD), qui parle de dizaines de millions de livres, lesquels devraient être ponctionnés sur le budget prévu pour les « imprévus ».

 

 

 

Commentaire du président des combattants volontaires de la Drôme:

Les heures de vol ne coutent rien de plus par rapport à ce qui avait été budgetisé pour l'entraînement des forces aériennes ( en fait les heures de vol auraient de toute façon été réalisées). Même chose concernant le déplacement du porte avion Charles de Gaulle , à quoi servirait il si il restait à Toulon. Le coût de l'opération n'est donc que le coût des munitions tirées ( et encore il faut bien en tirer pour s'entraîner), le coût destiné à recevoir de manière non prévue les avions sur les bases aériennes étrangères et inversement et, esperons que cela ne se produira pas, le coût des avions perdus au combat.

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 08:52

vingt-ans-apres-l-operation-daguet-le-colonel-arnaud-dupuy-C’était le 26 mars. Il y a tout juste 20 ans. « Ce jour-là, la population s’est levée. Le 1 er régiment de Spahis de Valence a été témoin d’une très forte sympathie spontanée » confie le colonel Arnaud Dupuy de La Grand’Rive, chef de corps du 1 er régiment de Spahis.

Les militaires drômois étaient de retour à Valence après l’opération Daguet, nom donné à la participation de l’armée française à la coalition internationale formée suite à l’invasion du Koweït par l’Irak dans la guerre du Golfe.

Le colonel Arnaud Dupuy de La Grand’Rive insiste encore : « Après 8 mois dans le désert, les Valentinois, mais plus largement les Drômois et Ardéchois, ont accueilli les soldats d’une façon très surprenante. 1991 est l’année d’adoption du 1 er régiment de Spahis par la population ».

Le colonel ajoute : « Je souhaite remercier Valence et marquer cet anniversaire. Je veux faire revenir les 700 soldats qui avaient participé à l’opération Daguet ».

Ainsi, le 1 er régiment de Spahis va fêter le 20 e anniversaire de son retour à Valence après l’opération Daguet.

Afin de revivre ces intenses instants, une exposition-photos se tiendra du 4 au 10 avril, salle des Clercs, de 10 à 19 heures.

Aussi, un défilé se tiendra sur le boulevard Bancel le samedi 16 avril à 9h30. Le même jour, à 10h30, aura également lieu une prise d’armes au parc Jouvet.

Source : Dauphiné Libéré du 24/02/2011

 

Note personnelle :

Bonne initiative du chef de corps du 1° Spahis soutenue par la mairie de Valence. Dommage de ne pas avoir associé les militaires des autres formations de l'agglomération valentinoise ( GAMSTAT, ELCA, Gendarmerie...) qui ont participé à l'opération Daguet, les valentinois ont peut être voulu accueillir tous les soldats de Daguet et pas uniquement ceux du 1° Spahis.

De nombreux anciens de Daguet, encore en service actif ou à la retraite, auraient participé volontiers comme acteurs à cette manifestation. J'en connais quelques uns des combattants volontaires de la Drôme, des anciens de l'ALAT, du GAMSTAT..... Je viendrai comme invité mais j'aurai aimé le faire de manière plus active, ayant participé à l'opération Daguet de décembre 2000 à mars 2001 à la cellule ALAT de l'état-major de la Division.

De plus cela aurait été plus cohérent vis à vis de la nouvelle organisation en base de défense.

Dommage...mais pas de polémique, cela ne sert à rien, l'essentiel est que l'évènement se déroule et d'y participer.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 13:23

La date de la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie, ...

 

...comme l'appellation elle-même de cette « guerre », longtemps considérée seulement comme « les événements d'Algérie », a aussi longtemps fait débat en France, jusqu'à la décision prise par le Président de la République d'adopter la date du 5 décembre pour la journée nationale d'hommage aux morts de la guerre d'Algérie et des opérations au Maroc et en Tunisie.

 

Le choix de cette date a été le fruit du travail d'une commission, présidée par le Professeur FAVIER, de l'Institut et réunissant les douze associations les plus représentatives d'Anciens Combattants de toutes les guerres pour proposer une date commune. Après discussion et un vote démocratique, 10 associations (représentant 800 000 adhérents) ont opté pour le 5 décembre, date à laquelle avait été inauguré, en 2002, le Mémorial A.F.N. du Quai Branly.


Le 5 décembre 2002, en effet, toutes les associations et fédérations étaient présentes, dans une même communion d'esprit, autour du seul souvenir de ceux qui avaient donné leur vie au service de la Patrie au cours de cette période des combats d'A.F.N.


La volonté d'apaiser les débats se manifestait ainsi dans un jour qui rassemble, exempt de toute considération politique, philosophique ou religieuse et respectant les sensibilités de chacun. Il ne s'agissait ni de commémorer une date, ni de célébrer une victoire ou de pleurer une défaite, mais tout simplement d'honorer ce jour là, sur l'ensemble du territoire national la mémoire de ceux qui, indépendamment de leurs propres convictions, avaient disparu dans ces combats et ces événements.


On peut certes contester le choix du 5 décembre, mais on ne peut refuser à cette date l'avantage d'être neutre et uniquement tournée vers l'hommage aux morts.


Cependant, malgré la quasi unanimité recueillie autour de ce choix, une association continue de militer pour que ce soit à la date du 19 mars que soit célébrée la mémoire des morts en Algérie.


La date du 19 mars est celle du cessez-le-feu décidé, en 1962, lors des entretiens entre le gouvernement français et des représentants du Front de Libération Nationale algérien, à Evian.


C'est là que commence toute une série de malentendus.....


Le premier malentendu tient au fait qu'il n'y a jamais eu d'accords officiels signés entre la France et un quelconque organisme représentant la rébellion algérienne :

 
  1. ce que l'on appelle « les accords » d'Evian ne porte même pas ce nom dans le document d'origine établi à Evian : les conclusions des entretiens qui se sont déroulés à Evian portent le nom de « déclarations »
  2. cette absence de référence à tout accord de type diplomatique ne confère à ces déclarations aucune valeur juridique au plan international et laissait, d'emblée, la porte ouverte à toutes les remises en cause, puisqu'il ne s'agissait que de déclarations d'intentions.
  3. ces « déclarations » ont d'ailleurs été immédiatement rejetées par les instances dirigeantes de la rébellion, qui ont désavoué les représentants qu'elles avaient elles-mêmes déléguées à Evian.
  4. en l'absence de toute portée juridique, les conclusions des négociations d'Evian n'ont jamais pu être utilisées par la France et ses ressortissants vis-à-vis de la juridiction internationale pour faire respecter les clauses essentielles prévues (telles que, par exemple, les droits de propriété des européens d'Algérie, la participation d'européens aux affaires publiques, la parité de la mise en valeur du sous-sol saharien, l'usage de la langue française, etc...)


La mise en œuvre des « déclarations d'Evian » a donc été effectuée de manière strictement unilatérale, par la France seule, sans partenaire.

Ce fut notamment le cas de ce que l'on a appelé le " cessez-le-feu ".


 

Le second malentendu est en effet la notion de « cessez-le-feu » décrété à partir du 19 mars 1962.

 

Dans une guerre « normale », cette décision, qui s'apparente à la notion d'armistice entre deux belligérants, est appliquée sur le champ de bataille par les troupes en présence et conduit à une interruption des combats et à la mise en œuvre d'un certain nombre de procédures, permettant notamment de préserver les populations. Cette situation débouche ensuite soit sur la reprise des combats en cas de désaccord entre les diplomates négociant la fin du conflit, soit sur un accord de paix entre les parties.


Dans le cas de l'Algérie, la situation était fort différente de cette procédure : la guerre n'en était pas vraiment une et l'adversaire n'avait pas d'existence internationale légale. En outre, compte tenu du caractère même de la « guerrilla », l'ennemi sur le terrain n'obéissait à aucun commandement capable de faire appliquer un tel cessez-le-feu, d'autant plus qu'à l'époque, les combats étaient devenus rares, en raison de la mise hors-de-combat, précisément, de la plupart des rebelles, sur le territoire des départements d'Algérie.


Le cessez-le-feu ne fut donc mis en œuvre que par le commandement français, qui l'imposa à ses troupes, avec toute la rigueur d'une organisation militaire conventionnelle. L'armée française reçut l'ordre de s'enfermer dans ses cantonnements et de n'intervenir qu'en cas de légitime défense d'elle-même.


Le cessez-le-feu fut donc strictement unilatéral et les « combattants de la onzième heure du F.L.N. » eurent alors les mains libres pour se livrer à une application particulière d'un cessez-le-feu, non validé par les instances dirigeantes de la rébellion, réfugiées à Tripoli.


La date du 19 mars 1962 a donc été le signal d'une période particulièrement douloureuse de la tragédie algérienne, puisqu'il y a eu, à partir de cette date et jusqu'à l'exode total des Européens d'Algérie, plus de victimes, (d'origine européenne ou algérienne) que durant toute la guerre. Assassinats et enlèvements, qui avaient été pratiquement éradiqués, ont connu une virulence accentuée par la sauvagerie et le caractère irrationnel des actes commis. Aujourd'hui encore, de nombreuses familles de pieds-noirs ne savent toujours pas ce que sont devenus ceux des leurs qui ont été enlevés à ce moment-là et qui ont été estimés à plus de 3000 personnes (contre 2788 tués et 875 disparus pour la période 1954-1962).


En ce qui concerne les harkis, qui avaient le statut légal de supplétifs de l'armée française, on évalue le nombre de leurs morts, dans des conditions particulièrement atroces (égorgements, ébouillantements, écorchages vivants, émasculations, etc....) à un chiffre officiel compris entre 60 et 70 000 victimes, massacrées sous les yeux de l'armée française dans les rangs de laquelle ils combattaient quelques semaines avant.

Sans parler des populations d'origine algérienne qui s'étaient engagées aux côtés de la France et qui ont également été impitoyablement massacrées dans leurs douars, au fond des montagnes, sans que l'on puisse avancer un chiffre qui ferait sans doute horreur.


Enfin, et ce n'est pas le moindre fait au regard de la démarche de mémoire que recherchent aujourd'hui les Anciens Combattants de cette époque, la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives (DMPA) du ministère de la Défense a recensé 386 militaires françaisayant trouvé la mort après le 19 mars 1962 et pas seulement dans des accidents en service.



Le troisième malentendu est d'origine plus récente, car, dans l'imaginaire populaire français, qui ne connaît pas vraiment l'histoire de cette période, on a facilement tendance à placer la commémoration de la fin de la guerre d'Algérie au même niveau aue l'armistice du 11 novembre 1918 (qui a été demandé par l'adversaire en raison de la victoire, sur le terrain, des troupes alliées) ou que la Victoire du 8 mai 1945 (qui a été imposée par les Alliés à l'Allemagne totalement vaincue).


Il est bien compréhensible, en effet, que les deux millions de jeunes Français qui ont été envoyés défendre les couleurs de la France en Algérie veuillent aujourd'hui commémorer la fin d'un événement qui a marqué leur jeunesse.


Mais, après avoir vécu une guerre qui n'a jamais voulu dire son nom, pourquoi faut-il qu'une minorité d'entre eux, certes organisés en une fédération très active, qui occupe puissamment l'espace politico-médiatique, mais qui demeure minoritaire, choisisse une date célébrant un faux armistice ?


Pourquoi faut-il, après avoir inutilement sacrifié une partie de leur jeunesse, qu'ils sacrifient aujourd'hui leur honneur en commémorant un faux anniversaire ?



La date du 5 décembre n'est sans doute pas très heureuse, mais elle a le mérite de se vouloir apaisante, quelles que soient les opinions.


S'il n'existait qu'une seule raison pour refuser la date du 19 mars, elle ferait appel à la mémoire de tous ceux qui sont tombés là bas avant le 19 mars et dont la mort n'a servi à rien. Elle ferait surtout appel à la mémoire de tous ceux qui sont morts après le 19 mars, parce que la France avait baissé les armes et les avait abandonnés à leurs tueurs.


Vouloir célébrer le 19 mars est un déni d'honneur à l'égard des premiers et un déni de mémoire à l'égard des seconds.


 

Henry-Jean FOURNIER

Officier général en 2ème section

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 07:50

2011-03-18 11.34.32Le 18 mars a été inaugurée à Valence l'allée Roger Maisonny, pionnier de la Résistance Drômoise, en présence de Monsieur Alain Maurice, maire de Valence, de monsieur Wiss, directeur de l'ONAC, de Monsieur Alfred Coutarel, président de la FNDIRP et de nombreux représentants d'associations d'anciens combattants.

Cette allée correspond à la partie ancienne de la route de Malissard qui a été déviée il y a quelques années. Cette route avait été l'axe emprunté par Roger Maisonny pour libérer Valence.

Roger Maisonny était un résistant de la première heure, un pionnier.
Pendant l'été 1941, il constitue, entouré d'amis sûrs, le fameux groupe-franc AS et MUR.
Originaire de Bourg lès Valence, encouragé par son père Paul, il s'engage dans un combat contre l'ennemi. Des inscriptions « Vive De Gaulle » furtivement tracées à la craie, il passera bien vite coups de main armés, aux attaques de convois, aux destructions d'installations utiles aux allemands.
Le corps-franc, possédant armes, munitions et explosifs, mènera des actions commandos en liaison avec Antoine, le Commandant Benezech, lequel dirigera la libération de Valence le 31 août 1944.
Le corps-franc de Roger Maisonny compte une centaine d'hommes dont une vingtaines d'actifs : Germain Fraysse, Paul Maisonny, René et Robert Agranier, Paul Bourne......; Il constituera la 1ère compagnie du 2ème Bataillon de la Drôme et se distinguera lors des combats de la région et notamment celui de La Rochette-sur-Crest. 
Le Général De Lassus, lui-même, avait rendu hommage au courage et à la valeur de Roger Maisonny, qui était parvenu à parfaitement structurer le camp Roger.

Roger Maisonny est décédé en mars 2009.

2011-03-18 11.51.29

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 11:14
Selon nos informations, la refonte du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre (CPMIVG) est en bonne voie. Le Conseil d'État le demande « de façon impérative et pressante », selon une note du 10 mars 2011 de la Direction des affaires juridiques du ministère de la Défense, dont nous avons eu connaissance.

Le Conseil d'État estime que « le code est de moins en moins fiable juridiquement et utilisable pratiquement. La procédure des questions prioritaires de constitutionnalité (rendues possibles par la révision constitutionnelle de 2008) a déjà eu des conséquences dans la mesure où son premier cas d'application; le 28 mai 2010, a concerné la cristallisation des pensions militaires d'invalidité et ultérieurement ont été déclarées contraires à la Constitution les conditions de nationalité et de résidence imposées pour l'octroi de la carte du combattant aux harkis. » En raison des « discordances » par rapport à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme « le CPMIVG risque de faire à nouveau et de façon répétée l'objet de nouvelles questions prioritaires de constitutionnalité, lesquelles aboutiront la plupart du temps à une réponse favorable aux requérants et à l'annulation des dispositions correspondantes du code ».

La refonte de ce Code devrait être inscrit à l'ordre du jour d'un Conseil des ministres avant l'été. Un haut-fonctionnaire a été chargé de cette mission au sein du ministère de la Défense.

Le code actuel comporte des « défauts criants » reconnait la Défense. Une « incohérence d'ensemble » due à la prise en compte successive de situations très variées, « l'obsolescence ou l'obscurité de certaines dispositions » et le « non-respect de normes juridiques supérieures », comme la Constitution ou le droit européen. Au chapitre des dispositions obsolètes, on trouve par exemple « les droits des sapeurs-pompiers des places fortes requis et affectés spéciaux de la guerre 14-18 »...

La DAJ constate également que « les critères d'attribution de la carte du combattant ne sont plus adaptées aux conditions d'engagement actuel des forces » dans le cadre d'une armée professionnelle.

« Au minimum», et dans un premier temps, la refonte doit se faire « à droit constant », c'est-à-dire « sans toucher aux droits des anciens combattants et des autres bénéficiaires ». Il s'agirait alors d'un « toilettage », mais la Direction des affaires juridiques (DAJ)  estime que « des pistes de réforme pourraient utilement être examinées ». En particulier, les « barêmes d'indemnisation » qui remontent à des dates comprises entre 1887 et 1973 !

La DAJ reconnait que « tout ce qui touche aux dispositions de fond est très sensible du fait des répercussions que cela entraine sur les droits moraux et matériels des anciens combattants » et qu'il faudra tenir compte « des exigences du calendrier politique » ... 
Source : Secret Défense
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