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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 20:34

Le 5 septembre 2009, autour de la sculpture de la "Drôme debout", s'est déroulée la cérémonie célébrant le 65° anniversaire de la libération du département. Organisée par les FFI de la Drôme, elle réunissait autorités civiles et militaires, l'étendard du 1° régiment de Spahis, un détachement en armes du 1° spahis et de la gendarmerie, les représentants des associations patriotiques et d'anciens combattants, une centaine de porte-drapeaux et la foule anonyme de ceux qui ont choisi de ne pas oublier. André PETIT, président des FFI de la Drôme, Jean ABONNENC, ancien résistant, Henri FAUQUE, maire de Saulce-sur-Rhône, Pierre-Jean VEYRET, conseiller général, Franck REYNIER, député de la Drôme, Harry SULLIVAN, consul des USA, François-Xavier CECCALDI, préfet de la Drôme, rappelèrent le sacrifice des FFI et des soldats alliés qui tombèrent dans les combats pour la libération de la Drôme.

De nombreuses gerbes furent déposées au pied de la "Drôme debout" puis deux anciens combattants furent décorés de la médaille militaire par le colonel Dupuy de la Grand'Rive, délégué militaire départemental et chef de corps du 1° régiment de spahis: Ahmed BOUNOUAMA et Alain CHAPUT.

Après la sonnerie aux morts ont retenti les hymnes nationaux états-uniens, britannique puis français. Avant dislocation, les autorités ont salué comme de coutume les porte-drapeaux qui étaient venus nombreux.

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 20:41
La cérémonie commémorant le 65° anniversaire de l'arrivée du 1°RCP sur le terrain d'aviation de Chabeuil s'est déroulée le 3 septembre 2009 devant la stèle érigée dans l'enceinte du GAMSTAT ( Groupement aéromobilité de la section technique de l'armée de terre ). Organisée par Pierre ROXARD, elle réunissait une centaine de personnes dont Monsieur Pascal PERTUSA, maire de Chabeuil et conseiller général, des représentants des associations d'anciens combattants et patriotiques ( dont le général Denis SERPOLLET, président de la SEMLH de la Drôme), d'anciens des "vieilles suspentes" du 1°RCP et de nombreux porte-drapeaux. Monsieur Marcel DELABY portait le drapeau des combattants volontaires de la Drôme, le LCL Michel BRAULT et Jean Baptiste SCELLES représentaient le colonel CHAVE.
Le père MARTIN, aumônier parachutiste, convia l'assemblée à prier pour le repos des morts du 1°RCP, Pierre ROXARD rappela l'épopée du 1°RCP de son arrivée à Chabeuil aux durs combats qui eurent lieu dans les vosges, Monsieur PERTUSA remercia tous ceux qui combattirent pour permettre à la France de retrouver la paix et de pouvoir réaffirmer sa devise "Liberté, Egalité, Fraternité". Des dépôts de gerbes clôturèrent la cérémonie.



Voici le discours que, comme commandant en second du GAMSTAT,  j'ai eu l'honneur de prononcer le 3 septembre 2003, il reste d'actualité.

"Comme chaque année, le Groupement aéromobilité de la section technique de l'armée de terre est heureux de vous accueillir au "camp de la trésorerie" pour commémorer avec vous l' anniversaire de l'aérotransport du 1°RCP sur ce terrain qui marqua le début de son épopée pour la libération de la France et honorer la mémoire des parachutistes de ce régiment tombés au champs d’honneur.

 

 

Créé en 1943 à FEZ en Afrique du nord, le 1°régiment de chasseurs parachutistes participe à la campagne d’Italie. Il est prélevé début septembre 1944 sur le corps expéditionnaire Français de ce Théâtre pour participer à la libération de la France au sein de la 1° armée française du général de LATTRE qui après avoir débarqué en Provence fonce vers le nord avec la 7° armée US à la poursuite des troupes allemandes en retraite.

Dans ce cadre, les parachutistes du 1°RCP se posent le 3/09/44 sur l’aérodrome de Valence Chabeuil.

Intégré au 2°CA du général de Monsabert, le 1°RCP participe à la terrible bataille des Vosges et s’illustre avec le 3°RTA dans les combats de la forêt de Gehan, de la vallée de la Thur et de la côte 1011 dans la région sud de GERARDMER.

Cette bataille permet de fixer et d’affaiblir l’adversaire encore redoutable, facilitant l’action du 1°CA dans la prise de BELFORT et l’exploitation de la percée jusqu’au RHIN qui est atteint le 19/11 entre BALE et MULHOUSE.

La campagne d’Alsace commence et le 1°RCP participe en particulier aux durs combats pour la libération de COLMAR.

Bientôt l’Alsace est libre et la France retrouve l’intégrité de son territoire.

Pendant ces deux campagnes décisives pour l’avenir de notre pays le 1°RCP est toujours en pointe mais subit de lourdes pertes. Ainsi 1156 parachutistes seront tués ou blessés.

 

 

Le groupement aéromobilité de la STAT est fière et honoré d’être dépositaire de cette stèle qui témoigne de l’action et du sacrifice de ces hommes qui débarquèrent ici pour libérer le pays du joug Nazi.

Au nom de l'ensemble du personnel du groupement aéromobilité je tiens à remercier et à honorer les survivants de cet épisode glorieux de notre histoire. Vous êtes toujours là pour en témoigner tel les gardiens du temple. Je vous assure de notre plus profond respect et de notre entière reconnaissance. Camarades nous ne vous oublions pas."

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 06:59

Après la démonstration de force des États-Unis, le martyre et l'apocalypse d'Hiroshima et de Nagasaki, les jusqu'au-boutistes du Conseil Impérial nippon se trouvèrent affaiblis. Les plus modérés, en accord avec l'empereur Hiro-Hito, purent débarrasser le gouvernement de l'Empire du Soleil Levant du carcan de la tutelle des militaires.

Peu après Nagasaki, Londres et Washington furent avisés par le ministre des Affaires Étrangères Togo, que le Japon était prêt à capituler, émettant tout de même la condition que le Mikado demeure le chef de l'État. Il sembla acceptable aux alliés, voire même important, que Hiro-Hito demeure à la tête du Japon, car lui seul avait la capacité de faire capituler toutes ses troupes.

Le 15 août 1945, à midi, le Mikado, qui avait échappé à une tentative d'enlèvement projetée par de jeunes officiers de l'armée de terre, adressait un message radiophonique à son peuple et à ses forces armées. Manipulant avec habileté les euphémismes, ne prononçant en aucun cas les termes de "capitulation", de "reddition" ou de "défaite", Hiro-Hito s'adressa dans un langage de cour à une nation qui n'avait jamais entendu le son de sa voix. Son discours provoqua de l'incrédulité et de la honte chez les Japonais. Les incrédules, soldats subalternes qui n'avaient jamais subodoré la précarité de la situation militaire de leur pays, se préparaient encore à défendre leur pays jusqu'à la mort. La honte de la reddition amena d'importantes vagues de suicides. Nombreux furent ceux qui se firent "seppuku" (hara-kiri) devant le palais impérial.

Pour éviter toute surprise, les alliés décidèrent de ne signer la capitulation que lorsqu'une imposante force navale américaine serait ancrée dans la baie de Tokyo. Le cuirassé "Missouri", sur lequel devait se signer l'acte de capitulation sans condition, échappa de peu à un projet de raid "kamikaze" conçu par de jeunes officiers de l'armée de l'air.

Ce n'est que le 2 septembre 1945, soit près d'un mois après Hiroshima, que les délégations japonaises et alliées signaient, sur le "Missouri", la capitulation sans condition du Japon, mettant un terme à la seconde guerre mondiale.

Pourtant, certaines unités japonaises continuèrent de se battre jusqu'au 7 et 8 septembre, comme les garnisons de Truk (îles Carolines) ou d'autres en Birmanie. Il fallut dans certains cas qu'un membre de la famille impériale se rende sur place pour porter en mains propres le décret portant le sceau impérial.

 

 

ACTE DE CAPITULATION

 

"Agissant par ordre et au nom de l'Empereur, du Gouvernement japonais et du Quartier général impérial japonais, nous déclarons, par ces présentes, accepter les conditions posées dans la déclaration qui a été publiée par les Chefs des Gouvernements des États-Unis d'Amérique, de la Chine et de la Grande-Bretagne, le 26 juillet 1945, à Potsdam et à laquelle a adhéré, par la suite, l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques, lesquelles quatre Puissances sont ci-après désignées sous le nom de « Puissances Alliées ».

Nous proclamons par ces présentes la reddition inconditionnelle aux Puissances Alliées du Quartier général impérial japonais, de toutes les forces armées japonaises et de toutes les forces armées sous contrôle japonais, partout où elles se trouvent.

Nous ordonnons par ces présentes à toutes les forces japonaises, partout où elles se trouvent, ainsi qu'au peuple japonais, de cesser immédiatement les hostilités, de préserver et de sauver de tous dommages tous les navires, avions et biens, militaires et civils, et de se conformer à toutes les exigences qui pourront être imposées par le Commandement Suprême des Puissances Alliées; ou par des organismes du Gouvernement japonais d'après ses ordres.

Nous ordonnons par ces présentes au Quartier général impérial japonais de donner immédiatement aux Commandements de toutes les forces japonaises et de toutes les forces sous contrôle japonais, partout où elles se trouvent, l'ordre de se rendre sans condition, avec toutes les forces placées sous leur commandement.

Nous ordonnons par ces présentes à tous les fonctionnaires civils et à tous les officiers de l'Armée et de la Flotte d'obéir et de faire porter effet à toutes les proclamations, à tous les ordres et à toutes les instructions que le Commandement Suprême des Puissances Alliées jugera propres à assurer l'exécution effective des conditions de cette reddition, et qui seront publiés par lui ou sous son autorité, et nous leur ordonnons de rester à leur poste et de continuer à assurer leur service comme non-combattants, à moins d'en être spécialement relevés par lui ou par son ordre.

Nous nous engageons par ces présentes, au nom de l'Empereur, du Gouvernement japonais et de ceux qui lui succéderont, à exécuter de bonne foi les clauses de la Déclaration de Potsdam et à donner tous les ordres et prendre toutes les mesures qui pourront être exigées par le Commandant Suprême des Puissances Alliées ou par tout autre représentant qualifié des Puissances Alliées pour en assurer l'exécution.

Nous ordonnons par ces présentes au Gouvernement japonais et au Quartier général impérial japonais de libérer immédiatement tous les prisonniers de guerre et internés civils alliés qui se trouvent actuellement sous contrôle japonais et de veiller à leur protection, à leur entretien et subsistance ainsi qu'à leur transport immédiat aux lieux qui seront fixés.

Dans la direction de l'État, l'autorité de l'Empereur et du Gouvernement japonais sera subordonnée à celle du Commandant Suprême des Puissances Alliées, qui prendra toutes les mesures qu'il estimera propres à assurer l'exécution des conditions de la reddition.

SIGNÉ dans la Baie de Tokyo, Japon, à 0904 I le deuxième jour de septembre 1945.

Mamoru Shigemitsu
Par ordre et au nom de l'Empereur du Japon et du Gouvernement japonais

Yoshijirō Umezu
Par ordre et au nom du Quartier général impérial japonais

Accepté dans la Baie de Tokyo, Japon, à 0908 I le deuxième jour de septembre 1945 pour les États-Unis d'Amérique, la République de Chine, le Royaume-Uni et l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques et dans l'intérêt des autres Nations Unies en guerre avec le Japon.

Douglas MacArthur
Commandant Suprême des Puissances Alliées
Chester Nimitz
Représentant des États-Unis d'Amérique
Hsu Yung-Chang
Représentant de la République de Chine
Bruce Fraser
Représentant du Royaume-Uni
Derevyanko
Représentant de l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques
T. A. Blamey
Représentant de l'Australie
Moore Cosgrave
Représentant du Canada
Jacques Leclerc
Représentant du Gouvernement provisoire de la République française
D.E.L. Helfrich
Représentant du Royaume des Pays-Bas
Leonard M. Isitt

Représentant de la Nouvelle-Zélande "

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 21:05
Le 1er septembre 1939, l'armée allemande passe la frontière avec la Pologne. C'est le début de la Seconde guerre mondiale. Six millions de Polonais seront massacrées, Varsovie sera rasée. Les pays occidentaux ne réagiront pas militairement.
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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 16:24

Le 65° anniversaire de la libération de Valence a été célébré le 31 août 2009 à 11h15 sur la place de l'hôtel de ville. Présidée par Madame la sous-préfète Marie-Paule BARDECHE, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaire dont Alain MAURICE, le maire de Valence, Patrick LABAUNE, député de Valence, le sénateur Bernard PIRAS, la cérémonie réunissait une centaine de personnes dont un détachement du 1° régiment de Spahis, les présidents d'associations patriotiques et de nombreux porte-drapeaux. Madame Simone MEUDAL portait le drapeau des combattants volontaires de la Drôme, Marcel ROCH représentait le colonel CHAVE, le LCL Michel BRAULT représentait l'amicale des anciens de l'ALAT de Rhône-Alpes.
Après "les africains" et "le chant des partisans", Alain Maurice fit un discours retraçant l'histoire de la libération de la ville puis Georges BOICHARD, président du comité d'entente des anciens combattants, fit l'appel des morts. Des dépôts de gerbes clôturèrent la cérémonie.


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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 08:49

La cérémonie rendant hommage à la mémoire de Gustave ANDRE, résistant fusillé par les nazis, s'est déoulée le jour anniversaire de sa mort, à CHABRILLAN, village où il fut instituteur.
Organisée par le Souvenir Français, comité de CREST ( Col Claude BROCHIER et Daniel CUOQ), par Pierre ROXARD et par Alain CHARRIER, maire de CHABRILLAN, cette cérémonie s'est déroulée en présence de monsieur Hervé MARITON, ancien ministre et député maire de CREST, de François PEGON, maire de SAILLANS et représentant Mademoiselle Michèle ANDRE, fille de Gustave, absente pour raison de santé, de représentants de la Gendarmerie et du 1° régiment de Spahis, des présidents et porte-drapeaux des associations d'anciens combattants de la Drôme (LCL Michel BRAULT et Marcel DELABY pour la FNCV, général Denis SERPOLLET pour la SEMLH........). La vie et l'action de Gustave ANDRE, qui a donné sa vie pour la France et pour les valeurs qu'il défendait, ont été retracées dans différents discours, des gerbes ont été déposées au pieds du monument aux morts du village où la plaque souvenir dédiée à sa mémoire fut dévoilée. Après la sonnerie aux morts ont retenti les hymnes nationaux états-unien, britannique puis français. Avant dislocation, les autorités ont salué comme de coutume les porte-drapeaux qui étaient venus nombreux.

























































Voici la vie et l'action dans la résistance du commandant Gustave ANDRE retracées par l'Ordre de la Libération.

" Gustave André est né le 21 novembre 1908 dans la Drôme. Son père était ébéniste.

Elève brillant, issu d'une famille aux solides traditions républicaines, il est tout naturellement orienté vers l'Ecole Normale d'Instituteurs de Valence où il entre à l'âge de 15 ans.

Il poursuit ses études à l'Université de Lyon et devient instituteur.

Gustave André épouse en 1932 Suzanne Brachet, enseignante également et qui, sur le plan régional, prendra part, elle aussi, de façon active à la Résistance.

Mobilisé à la frontière italienne en septembre 1939, il demande, fidèle à ses convictions profondément humanistes, à servir aux services de santé.

Démobilisé en août 1940, il s'engage aussitôt dans une œuvre de propagande anti-vichyste intense.

Il entre dans le mouvement de résistance "Franc-Tireur" en novembre 1941 et collabore activement à la presse clandestine. Il est également membre du mouvement "Combat".

Constamment aidé par son épouse, Gustave André participe également à la réalisation de faux papiers, héberge des personnes recherchées par la police (Juifs, résistants puis réfractaires au STO) et cache du matériel (armes et postes de radio).

Il défend dans la Résistance les valeurs qui ont fait la base de son enseignement.

Dès 1942, il est membre des Forces Françaises Combattantes et du Bureau Central de Renseignements et d'Action (BCRA).

A compter du 1er septembre 1943, il quitte définitivement sa Drôme natale pour Lyon où, chargé de mission de 2ème classe avec le grade de commandant, il exerce dans la clandestinité les fonctions d'Inspecteur des Transmissions pour la zone Sud. Il est alors l'adjoint du Docteur Revesz-Long, Inspecteur National.

Contraint de quitter à la fois sa profession et son domicile, Gustave André, alias "Phénicien", multiplie les prises de contacts souvent extrêmement dangereuses, forme des spécialistes, procède à la répartition d'un énorme matériel, coordonne et organise la liaison avec l'état-major de Londres. Il accomplit en moins d'un an un travail d'organisation d'une importance capitale. Pour le seul mois de juin 1944, 1 715 messages sont reçus et 2 372 émis par les services des transmissions de la Résistance. Pour cela, "il fallait des hommes de la trempe d'André" déclarera après la guerre le Docteur Revesz-Long.

Arrêté sur dénonciation, le 8 juillet 1944, Place Bellecour à Lyon, il est incarcéré à la prison du Fort Montluc où, malgré les "interrogatoires" multiples, lorsque la force lui en reste encore, il tente d'apporter dans cet univers désespéré un peu de détente et d'espoir, récitant notamment pour ses camarades de détention des fables de La Fontaine qu'il connaît par dizaines.

Et pourtant… "Je vois encore André, dont le corps et le visage ne sont plus qu'une masse brunâtre et boursouflée, revenant somnolent, abruti de coups. Cette fois encore il n'a pas parlé. Il ne parlera jamais", écrira l'un de ses compagnons de captivité, le professeur Terroine, de l'Université de Strasbourg.

Extrait de sa cellule par les Allemands le 23 août, Gustave André est emmené comme otage, alors que Lyon est sur le point d'être libéré, et exécuté à la mitraillette le 29 août 1944 à la "Croisée des Chemins", sur la commune de Limonest.

Inhumé dans un premier temps au cimetière de la Guillotière, le corps de Gustave André repose depuis 1957 au cimetière national de La Doua à Villeurbanne.


• Chevalier de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 28 mai 1945
• Croix de Guerre 39/45 avec palme

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 10:02

Un peu de publicité pour l'ouvrage de notre camarade Jean ABONNENC, le témoignage d'un résistant sur la résistance.
 





Après l’Appel de Charles de Gaulle, la Résistance se structura grâce à nos alliés britanniques qui mirent en place des organisations subversives. Lorsque Pétain serrait la main d’Hitler à Montoire, le Maréchal avait un émissaire à Londres qui négociait un traité avec Winston Churchill. Les relations entre De Gaulle et nos alliés anglo-américains furent très difficiles.
Cet ouvrage révèle des moments rares, des secrets diplomatiques et des « opérations spéciales » de la guerre. Sortiront de l’ombre des formes non connues de la collaboration, comme les VM, « homme de confiance » en allemand. Des Français introduits, qui décimèrent nos réseaux.
Après l’intense activité clandestine, on connut dès le débarquement en Normandie une véritable insurrection dans toute la France. L’attaque allemande contre le Vercors est décrite, ainsi que les faiblesses des maquis et le rôle trouble d’Alger. Le débarquement en Provence et la libération de Paris sont racontés par des témoignages originaux. Alors que la guerre continuait, on découvrira les incroyables ressources dont disposait encore l’Allemagne, qui ne fut à genoux qu’en mai 1945.
D’autres réflexions suivent sur l’armée française, les organisations anglaises de Résistance en France, le Parti communiste.
Pour terminer cet ouvrage, l’auteur a retenu, dans Pages choisies, des textes de Résistants, des témoignages particuliers, suivis par des annexes contenant des documents d’archives de plus de 60 ans, reflétant cette époque, afin que ne soit pas oublié l’esprit de la Résistance, cette Résistance si longtemps occultée, qu’il souhaiterait voir appréciée comme elle le mérite.

Jean Abonnenc choisit, à l’âge de vingt ans, de devenir agent spécial du réseau anglais Buckmaster. Il fait, dans cet ouvrage, le lien entre l’activité des têtes de réseaux au plan national et les volontaires sur le terrain, qui menaient les actions de réception de parachutages, d’armement, de sabotage, de guérilla. Enfin, le lecteur trouvera dans les annexes de rares documents d’archives.



Pour commander l'ouvrage :

LES ÉDITIONS THÉLÈS
11, Rue Martel
75010 Paris
http://www.theles.fr/editions-Theles/accueil

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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 17:18

Extrait tiré des mémoires de monsieur Henri FAURE, qui fit sauter le pont de LIVRON (26) le 17 août 1944 et contribua ainsi à bloquer en partie les troupes allemandes dans la région de Montélimar.
 

"Dans la nuit du 30 au 31 août

 

, les compagnies des forces françaises de l’Intérieur font mouvement sur Valence, conformément aux plans établis par l’Etat-Major, avec l’appui des troupes américaines. Je ne décrirai pas les combats pour la libération de Valence, n’y ayant pas assisté directement et de nombreuses relations en ayant été publiées. Je crois utile cependant de reproduire le communiqué officiel qui en fait état:

 

Communiqué officiel

"Dans la nuit du 30 au 31 août, la libération de Valence fut décidée par l’Etat-Major F.F.I. de la Drôme, en collaboration avec les troupes américaines.

Selon les ordres donnés, les F.F.I. occupent la banlieue de Valence dès 4 heures du matin. Après nettoyage des nids de résistance autour de la ville, les premiers éléments F.F.I. entrent à Valence à 7 heures 30 ayant à leur tête, le lieutenant colonel Legrand (Jean Pierre de Lassus Saint-Geniès), accompagné de son adjoint le commandant Roger ( Francis Cammaerts), des membres de l’Etat-Major départemental et de la 6ème CIe du 2ème bataillon commandée par le capitaine Brenteuf. Le colonel Saint-Sauveur fait également son entrée en ville, où il peut assister aux derniers combats se livrant dans le quartier sud, faisant de très nombreux prisonniers". 

........

Valence est libérée !

Les Valentinois se réveillant débarrassés du joug qui les a oppressés pendant quatre ans. Ils prennent conscience de cette réalité si ardemment espérée et instinctivement se retrouvent tous dans les rues. Les gens s’abordent, et forment des groupes frémissants, la joie éclaire tous les visages et comme par magie des drapeaux français se dressent sur les monuments, les maisons, les fontaines. Des oriflammes tricolores, certains frappés de la croix de Lorraine, flottent aux fenêtres. Ce sont parfois de simples chiffons attachés les uns aux autres, du papier, peu importe, la circonstance en fait éclatants symboles.

........ 

 

L’aube radieuse vient de se lever. La clarté qui illumine les hauteurs des Alpes des Cévennes, embrase en même temps nos coeurs.

Le public ne connaissait pas encore notre chant des Partisans.

Ces instants privilégiés effaçaient momentanément toutes les souffrances de la clandestinité.

Soudain une sorte de murmure profond roula à travers les rues et les places, s’amplifia, se rythma pour devenir un souffle modulé, c’était la voix de Valence, qui entonnait la marseillaise.Ce n’est plus de l’espérance, c’est le rêve réalité. Il est difficile de traduire par des notes des sentiments, une ambiance et un décor que l’on ne peut imaginer aujourd’hui. Ces gens qui avaient souffert, connu les privations, les deuils, l’humiliation et dont certains n’espéraient plus la délivrance, vivaient cette première journée dans une sorte de griserie irréelle. Repris par des milliers de poitrines, l’hymne déferla, éclata, se déversa comme un torrent irrésistible."
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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 19:14

Commencée le 15 août 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, l'opération Dragoon fut le débarquement en Provence entre Toulon et Cannes des troupes Alliées au sud-est de la France occupée par les Allemands.

  À l'origine appelée Anvil (enclume en anglais), le nom a été changé en Dragoon par Winston Churchill car il était contre ce débarquement qu’il assimilait à des dragonnades, (dragooned) préférant une percée des troupes déployées sur le front d'Italie vers les Balkans afin de prendre en tenaille l'armée allemande en Europe centrale et d'arriver à Berlin avant les Soviétiques. Il s'oppose notamment à De Gaulle, qui menace de retirer les divisions françaises du front italien. Les objectifs étaient de libérer Toulon, Marseille puis de remonter le Rhône jusqu'à effectuer la jonction avec les forces de l'opération Overlord débarquées en Normandie. L'opération Dragoon incluait un atterrissage de planeurs (opération Dove) et un faux débarquement dans le nord de l'Italie (opération Span).

La défense allemande composée de la XIXe armée, essentiellement des troupes étrangères est dégarnie, notamment de la 11e Panzerdivision, suite à l’envoi de renforts vers le front de Normandie. Ensuite Hitler opère un repli pour éviter l'encerclement mais ordonne la destruction des ports de Toulon et Marseille et de garder ces deux villes.

La veille, Radio Londres diffuse le message pour la Résistance : "Le chef est affamé".

Comme lors de l'opération Overlord - nom de code du débarquement en Normandie -, le plan de bataille prévoit une division des troupes en différentes "forces" avec toutes un but précis. L'assaut naval eut lieu sur les côtes varoises entre Toulon et Cannes plus précisément de Cavalaire à Saint-Raphaël. 880 navires anglo-américains, 34 français et 1 370 navires pour le débarquement.

Durant la nuit du 14 août, les commandos français sont débarqués sur les flancs du futur débarquement :

  • Au nord, Force Rosie (groupe naval d'assaut français, capitaine de frégate Seriot) débarque à Miramar pour couper la route aux renforts allemands venant de l’ouest.
  • Au sud, Force Romeo (groupe français de commandos d'Afrique, lieutenant colonel Bouvet) débarque à Cavalaire pour réduire les défenses allemandes du Cap Nègre.

La Force Sitka constituée de la 1st Special Service Force et commandée par le Colonel Edwin E. Walker se charge la même nuit de détruire les batteries des îles côtières de Port-Cros et du Levant situées devant Hyères.

Trois divisions américaines ont formé la Force Kodak du Général Lucian Truscott. Les troupes d'assaut du 6° Corps Américain sont elles-mêmes divisées en trois forces :

  • La Force Alpha du général John W. O'Daniel, composée de la 3e Division d'infanterie et du Combat Command 1 de la 1re division blindée française du général Sudre, débarque du côté gauche à Cavalaire et Saint-Tropez.
  • La Force Delta du général William W. Eagles, composée de la 45e division d'infanterie, au centre à La Nartelle.
  • La Force Camel du général John E. Dahlquist, composée de la 36e division d'infanterie, du côté droit à Saint-Raphaël.

 L'objectif était de débarquer et de constituer une ligne de front de 25 km de profondeur (appelé Blue Line). Puis, d’avancer vers la vallée du Rhône et prendre contact avec le 2e corps français.

L'assaut aérien

L'assaut aérien se composait d'un parachutage d'hommes et de matériel entre Le Muy et La Motte avec 5 000 parachutistes de la 2e Brigade indépendante britannique et des planeurs américains pour les véhicules. Ils étaient parachutés depuis l'Italie. L'objectif était de s’emparer du Muy et des hauteurs de Grimaud afin d’empêcher l’afflux de renforts ennemis depuis l’ouest.

Nota : En renfort aux paras, près de 500 planeurs américains de type Waco, et anglais de type HORSA partiront d’Italie et apporteront toute la journée du 15 août le matériel lourd, les jeeps, et le ravitaillement afin de permettre aux paras de garder le contrôle du Muy, point stratégique pour barrer la route aux troupes ennemies.
Ils prendront ensuite à J+1, et ce avec l’aide de la résistance, le Grand Quartier Général du LXIIème corps de la 19ème armée Allemande à Draguignan.

C'est la Force Rugby du général Robert Tyron Frederick qui en eut la charge. Cette force se composait des compagnies suivantes :

  • 1st Airborne Task Force
  • 517th Airborne Regimental Combat Team : composé du 517th PIR (Parachute Infantry Regiment)
  • 460th PFAB (Parachute Field Artillery Battalion), et du 596th PCEC (Parachute Combat Engineer Company)
  • 509th Parachute Infantry Battalion.
  • 1st Battalion du 551st Parachute Infantry Regiment
  • 550th Glider Infantry Battalion
  • 2nd Independant Airborne Brigade (British Army, du gén. Pritchard).

L'assaut aéronaval

À l'aube du 15 août, les Alliés déploient la Task Force 88 au large de la Provence. Cette force tactique a pour mission d'assurer la couverture aérienne du débarquement dans un premier temps, puis d'aider les troupes débarquées dans leur progression dans un deuxième temps.

Après l'assaut

Le 16 août, à J + 1, débarque la Force Garbo de la 7e armée US commandée par le général Alexander Patch composée du 6e corps US et de l'armée B commandée par le général Jean de Lattre de Tassigny.

Des divisions françaises accompagnent l'armée B :

  • 2e corps d’armée français (armée B) du général de Larminat
  • 1re DMI du général Brosset
  • 3e DIA du général Monsabert
  • 1re DB du général du Vigier

Les trois quarts de la Force Garbo étaient sous commandement français avec pour moitié de troupes des colonies. L'objectif était de faire une poussée vers Toulon. Une semaine plus tard, l'armée B est complétée par :

  • 9e DIC du général Magnan
  • 2 groupes de Tabors marocains du général Guillaume.

Le bilan de l'opération Dragoon

Au total, plus de 94 000 soldats et 11 000 véhicules ont été débarqués le premier jour. La nouvelle du succès rapide de cette invasion, avec une avancée profonde en vingt-quatre heures, a déclenché un soulèvement important de résistance dans Paris.

En deux semaines la Provence aura été libérée. Grenoble est libérée le 22 août (soit 83 jours avant la date prévue), Toulon le 23 août, Montélimar le 28 août et Marseille le 29 août. Les forces alliées, remontant la vallée du Rhône, rejoindront le 12 septembre, à Montbard, au cœur de la Bourgogne celles du front de l'ouest.

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 13:28
















Le 26 juillet 2009, trois hélicoptères de combat Tigre sont arrivés sur l’aéroport de Kaboul par Antonov 124.

Ils complèteront le dispositif aérien de la coalition, notamment les 6 hélicoptères français, 3 Caracal et 3 Gazelle "Viviane", déjà présents sur le théâtre afghan au sein du détachement d'hélicoptères de Kaboul.

L'hélicoptère Tigre HAP (Hélicoptère d'appui et de protection) servira dans des missions de reconnaissance armée, d'appui et d'intervention au profit des troupes de la coalition.

Les trois Tigre sont mis en œuvre par le 5e Régiment d'hélicoptères de combat de Pau.

C'est la première fois que le Tigre est engagé sur un théâtre d'opérations.

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